1. Prendre part à une fête, à un festin.
Oui, voici que les paysans riches et enviés d'aujourd'hui, ce sont justement les montagnards; ceux-ci, lorsqu'ils festoient, n'hésitent plus à faire sauter le bouchon d'une bouteille au « cou doré ».
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Un soir quelconque de mardi gras, le curé de Melotte, avec quelques amis, avait, comme tout le monde, un peu festoyé et mangé et bu un peu plus peut-être que de coutume.
(Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
J'espère bien en avoir ma part quand nous festoierons ensemble, en vrais frères, sans oublier la coupe ; [?].
(Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
2. Recevoir à une fête, à un festin.
J'ai pensé qu'il serait sans doute courtois de lui envoyer un message, en réponse à l'accueil de l'U.R.S.S. où, partout, nous avons été acclamés, festoyés, choyés.
(André Gide, Retour de l'U.R.S.S. -1936)
3. Accueillir quelqu'un dans le cadre d'une célébration ou d'un banquet.
J'ai pensé qu'il serait sans doute courtois de lui envoyer un message, en réponse à l'accueil de l'U.R.S.S. où, partout, nous avons été acclamés, festoyés, choyés.
4. Participer activement à une célébration ou un banquet en y prenant plaisir.
On festoyait joyeusement en mangeant beaucoup et en buvant encore plus, comme si l'on n'allait plus manger de tout l'hiver.