(Figuré) (Collectif) (Journalisme) Ensemble des journaux.
La presse se réjouit ouvertement de ces manifestations et félicite le peuple du fait que les juifs « ne peuvent plus maintenant comploter contre l'État sous couvert de services religieux ».
(Livre blanc anglais no 2 - « Documents concernant les traitements infligés en Allemagne aux nationaux allemands » ; présenté au Parlement par le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, traduction officielle, 1939)
Tous les gouvernements le tolèrent parce qu'ils y trouvent leur compte - et certains le favorisent parce que, grâce à des presses salariées et à des majorités vénales, ils sont pratiquement asservis aux Rois de la Haute Banque et de la Grande Métallurgie.
(Victor Margueritte, Debout les vivants !, 1932)
Une presse complaisante jusqu'à la servilité répandait dans le public, depuis les salons jusqu'aux mansardes, les idées les plus fausses et les plus dangereuses.
(Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), p. 240, Bloud & Barral, 1883)
Une immense joie s'empare de toute l'Italie, alimentée par les reportages dithyrambiques des journalistes embeded, comme on dirait aujourd'hui. La presse chante la victoire de la civilisation européenne sur l'obscurantisme des musulmans [?].
(Tewfik Farès, 1911 : la Libye en guerre, déjà, dans Libération (journal) du 18 mars 2011, p.S12)
Oui, mon petit? la presse indépendante? la presse d'idées? À peu près morte? dès sa naissance? C'est ce salaud de Girardin qui l'a zigouillée le jour où il a tué Armand Carrel?
(Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930)
La presse aussi ne laissait pas échapper une occasion de les dépopulariser. Des articles de journaux, conçus dans les termes les plus virulens, des pamphlets satiriques, et enfin tout ce que peut inventer l'esprit de parti fut mis en oeuvre pour attirer la vengeance sur les nouveaux parias politiques.
(Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
N'est-il pas invraisemblable que le prince de Bismarck, qui manoeuvrait sa presse comme un régiment, ait été étranger à cette campagne ?
(Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)