1. (France) (Belgique) (Familier) (Par métonymie) L'épicerie elle-même.
2. (France) (Belgique) (Familier) Nord-Africain tenant une épicerie de quartier ouvrant tard le soir et le week-end et, par extension, tout épicier de proximité. Bien que généralement utilisée sans intention raciste, l'expression est toutefois considérée comme péjorative.
Il habite chez son oncle, j'explique à la Boute. C'est un arabe-du-coin, tu sais. Il tient une épicerie vers la place Édith Piaf.
(Raphaël Péaud, Kyrie rira bien le dernier, Le Manuscrit)
Pour tout le monde, je suis l'Arabe du coin. Arabe, ça veut dire ouvert la nuit et le dimanche, dans l'épicerie.
(Éric-Emmanuel Schmitt, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, 2001)
3. (France) (Belgique) (Familier) (Par synecdoque) Épicerie de quartier, peu importe son tenancier.
Pas un Arabe du coin, ni un Euromarché. Auteuil, Neuilly, Passy, Tel est notre ghetto.
(Les Inconnus, Auteuil, Neuilly, Passy, 1991)
4. L'« Arabe du coin » est une expression désignant, en France, une épicerie de quartier tenue par une personne d'origine nord-africaine. Ces commerces ont la particularité d'être ouverts plus tardivement que les commerces traditionnels et de vendre, pour cette raison, leurs produits plus chers.