1. Qui marque du mépris.
Vous avez, docteur, de bien curieuses fréquentations, dit-il d'un ton un peu méprisant, un représentant de ces mauvais moines adorateurs du démon ! Que les Chinois sérieux estiment un peu plus qu'un soldat, mais un peu moins qu'une prostituée !
(Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.30)
Quoique très instruite, elle n'avoit ni les caprices, ni l'humeur qu'on attribue aux gens de lettres, qui tantôt se livrent à une loquacité importune, tantôt se renferment dans un silence méprisant.
(E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, page 35)
2. Qui marque du mépris.
Monsieur Saito lut mon travail, poussa un petit cri méprisant et le déchira: [...].
(Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, p. 10)
Vous avez, docteur, de bien curieuses fréquentations, dit-il d'un ton un peu méprisant, un représentant de ces mauvais moines adorateurs du démon ! Que les Chinois sérieux estiment un peu plus qu'un soldat, mais un peu moins qu'une prostituée !
(Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.30)
Quoique très instruite, elle n'avoit ni les caprices, ni l'humeur qu'on attribue aux gens de lettres, qui tantôt se livrent à une loquacité importune, tantôt se renferment dans un silence méprisant.
(E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, page 35)
3. Qui a ou qui marque du dédain.
Ceux-ci, d'ailleurs, un peu hautains et dédaigneux, affectaient souvent de regarder comme indignes d'eux les amusements habituels des gosses.
(Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Il tira une chaise, s'installa à califourchon et son regard fit le tour de la chambre avec une lippe dédaigneuse et apitoyée.
(Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930)
4. Qui montre de la condescendance.
L'homme au vieux visage buriné et fier comme un bar-tabac me toisa avec un sourire condescendant.
(Patrick Montarnal, L'appel de la route, Société des Écrivains, 2011, p.45)