1. (Absolument) (Vieilli) Contredire, avoir quelque contradiction.
Cela répugne, il y a dans cette démonstration quelque chose qui répugne.
2. Causer, inspirer de la répugnance.
(Impersonnellement) Il me répugne de vous entretenir d'un pareil sujet.
Il ne lui répugnait pas de se comparer à un habile crocheteur de serrures qui, par ruse ou par violence, va prendre sa part de la richesse commune.
(Émile Zola, La Curée, 1871)
Cet homme, cette femme me répugne. - Cette proposition me répugne.
3. (Vieilli) Être plus ou moins opposé.
?et aidez-moi à enfoncer cette porte de sortie pratiquée dans la grande muraille du château ; que ceux d'entre vous qui répugneraient à ce service [?] garnissent le sommet de la barbacane.
(Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
4. (Courant) Éprouver un sentiment de répugnance.
La vérité était que, malgré eux, et bien que cette exécution leur parût juste, les Comanches répugnaient à torturer une femme sans défense, déjà âgée.
(Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
5. (Transitif) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
6. (Vieilli) Manifester une opposition plus ou moins forte.
...et aidez-moi à enfoncer cette porte de sortie pratiquée dans la grande muraille du château ; que ceux d'entre vous qui répugneraient à ce service [...] garnissent le sommet de la barbacane.
7. (Courant) Ressentir une forte aversion.
La vérité était que, malgré eux, et bien que cette exécution leur parût juste, les Comanches répugnaient à torturer une femme sans défense, déjà âgée.
8. (Courant) Provoquer un sentiment d'aversion intense.
Il ne lui répugnait pas de se comparer à un habile crocheteur de serrures qui, par ruse ou par violence, va prendre sa part de la richesse commune.