1. Parasitose grave, endémoépidémique, sévissant dans de nombreux foyers. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. [noun] Visceral leishmaniasis
3. Leishmaniose viscérale endémique causée par un protozoaire du genre Leishmania, s'observant en Afrique de l'Est (Leishmania archibaldi ), en Amérique du Sud (L. Chagasi ), en Asie (Chine, Bangladesh, Inde: L. donovani ), dans l'est de la Russie, le Proche- et le Moyen-Orient et la région méditerranéenne (L. infantum ), se manifestant par une fièvre prolongée irrégulière, une altération de l'état général, une hépatosplénomégalie, une mélanodermie, une anémie et une leucopénie progressives. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
4. Agent infectieux normal des rongeurs sauvages, Rickettsia rickettsii est sporadiquement transmise à l'homme par la piqûre (ou l'écrasement) de la tique Dermacentor andersoni déterminant la 'fièvre pourprée des montagnes rocheuses', fièvre exanthématique rurale et estivale, type des 'fièvres pourprées du Nouveau-Monde'.
5. La fièvre pourprée des montagnes Rocheuses est la rickettsiose la plus grave et la plus fréquente des États-Unis, et elle a été diagnostiquée partout dans le continent américain. Les synonymes pour la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses dans d'autres pays sont les suivants : « Typhus à tiques, » « fièvre de Malvoisie » (en Colombie), « fièvre de São Paulo » ou « febre maculosa » (au Brésil), et « fiebre manchada » (au Mexique) . La maladie est provoquée par Rickettsia rickettsii, une espèce de bactérie qui est transmise aux humains par une tique dure (Dermacentor). Les symptômes de la maladie sont la fièvre, des céphalées, et des myalgies, suivis de boutons purulents. En l'absence de traitement précoce et approprié, cette pathologie est à risque mortel.
6. Durant la même période, de l'autre côté du Pacifique, le bactériologiste Américain Gordon Davis étudie dans le Montana la fièvre pourprée des montagnes rocheuses . Son étude porte sur des tiques prélevées près de la crique du bassin du Nine Mile, qui induisent après morsure une maladie fébrile chez certains cochons d'Inde. Cependant, même si les deux agents pathogènes semblent proches, les symptômes cliniques et les données biologiques semblent ne pas correspondre à la fièvre pourprée. C'est en 1936, avec l'arrivée d'un autre bactériologiste américain dans l'équipe de Davis au laboratoire des Rocky Mountain, Herald Rea Cox, qu'il est démontré que l'agent étiologique possède à la fois des propriétés de virus et de Ricketssies. Cox réussit à propager l'agent infectieux dans des oeufs embryonnés et il décide de le nommer Rickettsia diaporica (ou agent Nine Mile), dérivé du mot grec pour sa capacité à passer à travers les pores d'un filtre. Mais c'est un événement fortuit qui établira le lien entre les travaux de Derrick/Burnet en Australie et ceux de Cox aux États-Unis. En effet, en 1938, Rolla Eugene Dyer , directeur de l'institut national de santé américaine (NIH), se contamine accidentellement avec un échantillon présent dans le laboratoire des Rocky Moutain à Hamilton où il se rendait pour vérifier la possibilité de cultiver Rickettsia diaporica dans des oeufs. Il développe alors une fièvre passagère qu'il réussit à reproduire sur des cobayes en leurs inoculant son propre sang. De plus, il retrouve dans les coupes de rates de ces mêmes animaux l'agent infectieux Rickettsia diaporica. Cet événement interpelle Dyer qui avait déjà eu vent des travaux australiens sur Rickettsies Burnetii. Guidé par son intuition, il demande alors à son collègue australien Macfarlane Burnett de lui faire parvenir des échantillons de rates provenant d'animaux infectés par l'agent de la fièvre Q. L'immunité croisée alors retrouvée entre les agents isolés de son sang, les cobayes infectés par son sang, et ceux infectés par l'agent de la fièvre Q confirme son hypothèse. Rickettsia burnetii et Rickettsia diaporica sont en réalité le même agent, responsable de la fièvre Q. Ce n'est finalement qu'en 1948, après que la distinction entre cette espèce de bactéries et les autres Rickettsia soit significative, que l'entomologiste américain Cornelius Becker Philip, membre du laboratoire de Rocky Moutain, décide de créer un nouveau genre de bactéries : les Coxiella. En hommage à Macfarlane Burnet et à Herald Cox, il décide d'appeler l'agent infectieux de la fièvre Q Coxiella Burnetii.
7. Treponema carateum est une bactérie spiralée appartenant à la famille des spirochètes et au genre des tréponèmes. Elle est pathogène pour l'homme, responsable d'une tréponématose, la pinta.
8. (Médecine) Dermatose mycosique, particulière à l'Amérique centrale.
9. Tréponématose à Treponema carateum, non vénérienne, endémique en Amérique du Sud, entraînant la formation de plaques définitives de vitiligo. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
10. La leishmaniose viscérale (LV), également connue sous le nom de kala-azar, ou de fièvre noire, est la forme la plus grave de leishmaniose. Il s'agit d'une maladie causée par un parasite du genre Leishmania. Parmi les parasites c'est le deuxième plus grand tueur dans le monde, après le paludisme, avec de 20 000 à 30 000 décès estimés dans le monde chaque année.
11. Maladie infectieuse et parasitaire, également connue sous le nom de leishmaniose viscérale, caractérisée par la fièvre, l'anémie, une splénomégalie et une leucopénie.
Aravandinos et Michaelides observent, dans l'ile d'Hydra, 1 cas de kala-azar ( vérifié par ponction de la rate ) chez un enfant âgé de 2 ans et demi . Christomanos signale 1 cas de kala-azar chez un malade originaire de Patras.
12. La leishmaniose viscérale (LV), également connue sous le nom de kala-azar, ou de fièvre noire, est la forme la plus grave de leishmaniose. Il s'agit d'une maladie causée par un parasite du genre Leishmania. Parmi les parasites c'est le deuxième plus grand tueur dans le monde, après le paludisme, avec de 20 000 à 30 000 décès estimés dans le monde chaque année.