1. Revente, vente occasionnelle de marchandises de peu de valeur, trouvées çà et là.
À Chamagnac, la chance me sourit ; j'y découvris L'Invention de l'eau tiède, dans une brocante du bourg.
2. (Vieilli) (Désuet) Perche à laquelle on attachait des merceries.
3. (Vieilli) Ouvrage qu'un ouvrier fait en dehors de son travail ordinaire.
4. (Par extension) Marchandise neuve, rutilante de nouveauté, de peu de valeur.
Déverser sa brocante, sa quincaillerie, ses productions cinématographiques sur le tiers-monde et l'Europe.
5. La brocante est le commerce d'objets usagés. Par métonymie, le terme désigne aussi les boutiques où se pratique ce genre de commerce, ainsi que les foires populaires réservées aux professionnels et organisées le plus souvent les dimanches et jours fériés.
6. Boutique où l'on trouve pêle-mêle des objets usagés ou cassés, mis au rebut, ou dont le propriétaire s'est défait pour se faire quelques sous. Activité, passion de celui qui brocante, qui chine.
Pour les meilleurs d'entre nous, l'étude des arts, le goût de la brocante, les collections, les jardins, ne sont que des ersatz, des succédanés, des alibis.
(Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920?1921)
7. Vente ou commerce d'objets usagés, souvent de faible valeur, organisée occasionnellement ou dans des lieux dédiés.
Ma collection, je l'ai bâtie au fil des années, des semaines et plus particulièrement des week-ends. Enfin, surtout des dimanches matin. Chaque semaine, de mars à octobre, nos villages de France organisent une multitude de vide-greniers, bric-à-brac, brocantes et autres foires à tout.