1. (Par plaisanterie) Repas amical.
2. (Religion) Commémoration eucharistique, en parlant du pape, des prélats et des princes ; cérémonie du jeudi saint, où ils servent des pauvres (parfois 12) après leur avoir lavé les pieds en mémoire de la Cène du Christ.
3. Tableau représentant la Cène.
4. (Religion) Repas sacré dans d'autres religion que le christianisme.
5. (Religion) Dernier repas que fit Jésus-Christ avec ses apôtres le soir de la veille de sa mort, et au cours duquel il lava les pieds de ses apôtres et institua l'Eucharistie.
Il y a près de soixante ans qu'ils demeuraient hors la ville, sur le mont de Sion, au même lieu où Notre-Seigneur fit la Cène avec ses apôtres.
(François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
6. (Religion) Communion que font les protestants sous les deux espèces.
Brenz, au contraire, avait développé jusqu'à son maximum la doctrine de l'ubiquité, dont le but était d'expliquer la présence du corps du Christ dans le pain de la Cène ? ce qu'on nomme la consubstantiation ? d'une manière qui tend à rapprocher la cène luthérienne de l'eucharistie catholique, laquelle se définit par la transsubstantiation.
(Alain Dufour, Théodore de Bèze: poète et théologien, 2006, p.111)
7. La Cène (terme issu du latin cena, « repas du soir, dîner ») est le nom donné dans la religion chrétienne au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze apôtres le soir du Jeudi saint, avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion, et trois jours avant sa résurrection. Après avoir célébré avec eux la Pâque, il institua l'Eucharistie ? selon trois des quatre évangiles canoniques ? en disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».
8. Mauvaise orthographe de Cène.
Il y a un genre de zwinglianisme sec et superficiel qui réduit la cène du Seigneur à n'être qu'un souvenir vide, et le baptême une pantomime à laquelle on se soumet par obéissance seulement.
(Le Chrétien évangélique, vol. 11, 1860, p. 311)
Au centre de la table d'honneur étaient deux chaises plus élevées que les autres, destinées au maître et à la maîtresse de la maison, qui présidaient à la cène hospitalière, et, en faisant ainsi, ils méritaient le titre de partageurs de pain, titre d'honneur chez les Saxons.
(Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
9. Repas pris en commun.
Il ne soupçonnait pas que sa protégée détestait ces repas pris en commun. Elle eût préféré jeûner dans sa chambre que d'avoir à affronter cette cène.
(Amélie Nothomb, Mercure, Albin Michel, Paris, 1998, p. 43)
10. Erreur orthographique pour désigner la Cène.
Il y a un genre de zwinglianisme sec et superficiel qui réduit la cène du Seigneur à n'être qu'un souvenir vide, et le baptême une pantomime à laquelle on se soumet par obéissance seulement.
11. Repas partagé en communauté.
Il ne soupçonnait pas que sa protégée détestait ces repas pris en commun. Elle eût préféré jeûner dans sa chambre que d'avoir à affronter cette cène.