1. Le localisme ouvert ( ou « néo-localisme » ) ? cosmopolite et diversifié ? consiste à réorienter l'organisation de vie communautaire humaine par une gestion économique, sociale et politique de proximité. Selon ses promoteurs, c'est toute la vie qui devrait être reterritorialisée ( Serge Latouche, Vivre localement ) et notamment les relations interpersonnelles. Il offre une autre solution que la globalisation à laquelle il attribue les conséquences suivantes : développement d'un consumérisme mondial dont l'environnement subit les conséquences, notamment en termes de consommation d'énergie fossile et de pollution liée au transport de marchandises ; tendance à la transformation des règles sociales au profit de la compétitivité ; dilution du vivre ensemble à travers des relations a-personnelles qui se développent au travers de médias planétaires et les formes de collectivités abstraites, etc.
2. Doctrine qui consiste à privilégier ce qui est local.
Favoritisme, clientélisme, consanguinité, localisme? autant de maux et de clichés prêtés au monde académique, que deux chercheurs ont tenté de quantifier.
(Le localisme à l'université sous l'oeil de sociologues)
3. Le localisme ( du latin locus, lieu ) est une doctrine qui consiste à privilégier ce qui est local sans toutefois se fixer de limites frontalières, afin de favoriser la démocratie participative, la cohésion sociale et l'économie de proximité, donc l'emploi local et la préservation de l'environnement via une moindre empreinte écologique liée au transport de personnes et de marchandises.
4. Principe favorisant les intérêts et caractéristiques d'une localité spécifique.
Favoritisme, clientélisme, consanguinité, localisme... autant de maux et de clichés prêtés au monde académique, que deux chercheurs ont tenté de quantifier.