1. Assiduité que demande une charge, un emploi.
Je n'ai pas accepté ce poste en raison de la sujétion à laquelle on y est astreint.
C'est un emploi qui comporte une grande sujétion.
2. État de celui qui est astreint à quelque nécessité, obligé à quelque chose.
L'obligation de veiller une partie de la nuit lui est une dure sujétion.
Il est dangereux de se faire certaines habitudes, elles deviennent ensuite des sujétions.
Tous les besoins de la vie sont de grandes sujétions.
3. Nécessité où l'on est de ne pas s'éloigner d'un endroit, de ne pas quitter une personne.
Cette mère n'a personne pour s'occuper de ses enfants : c'est pour elle une sujétion de tous les instants.
La surveillance de cet établissement m'a été confiée : c'est pour moi une grande sujétion.
4. Dépendance, état de celui qui est soumis à un pouvoir, à une domination.
[?] le bien fut [?] la réalisation de la volonté d'un être supérieur, une sorte de sujétion humiliante pour la dignité humaine [?]
(Ernest Renan, L'Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, page 9.)
« ... la sujétion féminine se vit encore renforcée quand nos ancêtres abandonnèrent leur existence nomade pour se sédentariser et commencèrent à accumuler les biens matériels. »
(Frans de Waal, Le singe en nous, traduction M.F. de Paloméra)
S'affranchir de la sujétion, demeurer dans la sujétion qu'on doit aux lois.
Vivre, tenir, dans la sujétion.
5. État d'infériorité ou de dépendance dans lequel se trouve une personne ou un groupe soumis à une autorité ou à une force dominante.
Vivre, tenir, dans la sujétion.
6. Obligation stricte imposée à quelqu'un, nécessitant sa présence constante en un lieu donné ou auprès d'une personne.
7. (Droit) Condition d'être assujetti à une servitude, impliquant des restrictions sur l'usage de biens immobiliers.
La sujétion la plus importante est constituée par la ligne EDF Bezaumont Vogelgrun qui traverse la forêt sur 5,305 km pour une surface d'emprise de 19,66 ha.