1. Règle de conduite commune à tous ceux qui font partie d'un corps, d'un ordre, etc, et l'obéissance à cette règle.
Compagnie de discipline. Compagnie formée de soldats condamnés et soumis à un régime rigoureux.
Le général Sarrail commande la place de Verdun. Le 44e régiment de R.A.T. occupe la ville. Le général exige une discipline stricte, prescrit les marques extérieure de respect [?].
(Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, p.93)
En effet, si les armées des rois mérovingiens étaient d'ordinaire sans discipline, celle-là passait en turbulence farouche tout ce qu'on avait vu depuis l'époque des grandes invasions.
(Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe ? Guerre civile ? Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d'Édition, 1965)
[?], Mimile faisait de temps à autre claquer vigoureusement son fouet pour, d'une façon précise et tangible, rappeler au sentiment de la discipline ses tributaires encornés se bousculant dans les ornières boueuses de l'étroit chemin.
(Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
La discipline d'un ordre ecclésiastique, d'un parti politique [?].
« La discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de ses subordonnés une obéissance entière, et une soumission de tous les instants, que tous les ordres soient exécutés littéralement, sans hésitation ni murmure ; l'autorité qui les donne en est responsable et la réclamation n'est permise au subordonné que lorsqu'il a obéi. »
(Extrait du Règlement de Discipline Générale en vigueur de 1933 à 1966)
Le militaire s'érigea souverainement. Les hommes furent dressés en vue des batailles. Ils prenaient l'habitude d'une discipline de plus en plus impérieuse. Les peuples les plus disciplinés comptèrent parmi les peuples vainqueurs.
(Victor Méric, La Guerre qui revient : fraîche et gazeuse !, 1932)
2. La discipline dans le monde militaire désigne le strict respect des règles, l'ordre, et la rigueur qui y règne. Il en émane une culture qui est souvent reprise par le cinéma.
3. Une discipline désigne une branche du savoir développée par une communauté de spécialistes adhérant aux mêmes pratiques de recherche.
4. La discipline est l'utilisation des règles et de la punition pour contrôler les faits et gestes du partenaire soumis en cas de désobéissance, dans le domaine du sadomasochisme (BDSM).
5. Méthode régissant l'enseignement, l'éducation ou la gestion d'un groupe.
6. Domaine spécifique d'étude ou de connaissance au sein du système éducatif.
7. Ensemble de règles régissant le comportement des membres d'une organisation ou collectivité, ainsi que leur obéissance à ces règles.
Le militaire s'érigea souverainement. Les hommes furent dressés en vue des batailles. Ils prenaient l'habitude d'une discipline de plus en plus impérieuse. Les peuples les plus disciplinés comptèrent parmi les peuples vainqueurs.
8. (Professionnel, Sport) Ensemble des normes définissant un métier ou un sport, incluant le respect des bonnes pratiques et de l'éthique professionnelle.
Selon bon nombre de sites spécialisés, une proposition sera faite demain à l'occasion d'un conseil d'Administration auquel seront convoqués différents intervenants de la discipline, dont les dirigeants des dix équipes du plateau.
9. Instrument constitué de cordelettes ou petites chaînes utilisé pour la mortification personnelle ou le châtiment dans certains contextes religieux.
- Tu vois cette discipline ? Là ? À ce clou ? - Je la vois, dit Cogolin frémissant.- Prends-la et t'en applique trois coups sur les épaules.- (Michel Zévaco, Le Capitan)
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1. Règle de conduite commune à tous ceux qui font partie d'un corps, d'un ordre, etc, et l'obéissance à cette règle. [...]
2. Ensemble des règles de conduite définissant un métier, un sport, le respect des bonnes pratiques et de l'éthique. [...]
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1. Méthode d'enseignement, d'éducation et de direction. [...]
2. (Éducation) Matière d'enseignement. [...]
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1. Marques laissées par cet instrument. [...]
2. Une discipline est un petit fouet à base de cuir, de chanvre ou de métal servant à s'infliger sévèrement une punition corporelle (auto-flagellation) (en général le dos), selon un rite religieux. Il s'agit d'une forme de mortification.
3. Fouet de cordelettes ou de petites chaînes dont se servent quelquefois encore certains dévots, et surtout des religieux, pour se mortifier, ou pour châtier ceux qui sont sous leur conduite. [...]
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