1. Qui n'est pas fixe ; mobile, changeant.
[...] il n'existe pas de « civilisations ». Il n'y a que des sociétés, des groupes culturellement et historiquement labiles.
(Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Paris, Éditions Robert Laffont, 2013, p. 255)
2. (Biochimie) Amovible, non-fixé, facilement détachable, voire instable, notamment en raison de la chaleur. Se dit par exemple de certaines protéines, des vitamines, etc.
3. (Psychologie) Se dit d'une humeur changeante, qui se modifie aisément.
4. (Médecine) Se dit d'un état variable d'un moment à l'autre.
5. (Par extension) Sujet à défaillance, chute.
En Amérique latine, les frontières sont encore labiles.
6. (Linguistique) Se dit d'un verbe qui peut être à la fois transitif et intransitif, sans changement de forme.
Il est difficile d'établir le nombre exact de verbes labiles. Actuellement ils représenteraient entre 10 et 15% de la totalité des verbes français.
(Daniel Lebaud, Catherien Paulin, Katja Ploog (éds.), Constructions verbales et production de sens, 2006)
En effet, les verbes labiles, ou diffus, sont susceptibles de participer à des constructions aussi bien transitives qu'intransitives sans pour cela qu'il y ait une transformation de voix active en voix passive.
(Nicolas Tournadre, L'Ergativité en tibétain, 1996)
7. Qui est susceptible de changer ou d'évoluer; non stable ou constant.
[...] il n'existe pas de « civilisations ». Il n'y a que des sociétés, des groupes culturellement et historiquement labiles.
8. (Biochimie) Qualifie une entité pouvant être aisément modifiée ou déplacée, spécialement sous l'effet de facteurs externes comme la chaleur; souvent appliqué à certaines protéines ou vitamines.
9. (Psychologie) Caractérise une humeur sujette à des variations fréquentes et rapides.
10. (Médecine) Décrit un état dont les manifestations peuvent varier significativement en peu de temps.
11. (Linguistique) Attribut d'un verbe qui peut adopter une construction tantôt transitive, tantôt intransitive, sans altération morphologique.
Il est difficile d'établir le nombre exact de verbes labiles. Actuellement ils représenteraient entre 10 et 15% de la totalité des verbes français.