1. [verb] (intransitive) To enjoy oneself in a jolly and festive manner.
2. Faire grande chère, faire débauche de table.
(Par analogie) Le bruit de cette chute souleva une tempête de jappements féroces parmi tous les dogues , mâtins et molosses qui faisaient ripaille à la ronde.
(M.-J. Dulieu, La veillée, dans la Revue trimestrielle, V.13, 1857, p. 315)
Ils mangent et boivent, font ripaille, remuent leurs membres, embrassent les filles, sonnent les cloches, s'emplissent de bruit : rudes bacchanales où l'homme se débride, et qui sont la consécration de la vie naturelle : les puritains ne s'y sont pas trompés.
(Hippolyte Taine, Histoire de la littérature anglaise, V.1, 1856, p. 255)
3. (Familier) Manger abondamment, généralement dans une fête.
Des chocs répétés, le bruit d'une masse volumineuse frappant l'eau lui indiquèrent qu'ils étaient près d'un bras du fleuve ou d'un arroyo en crue. À la saison des pluies le déluge faisait tomber des branches les insectes par milliers, et les poissons faisaient bombance. Ils sautaient de joie, repus et satisfaits.
(Luis Sepúlveda, Le Vieux qui lisait des romans d'amour, 1988. Traduit de l'espagnol (Chili) par François Maspero, 2002, p. 90)
Quelquefois, pour faire bombance, il faut frapper chez le voisin.
(Johann Wolfgang von Goethe, Faust ; traduction A. de Polignac)
4. S'amuser comme un folichon.
Va falloir te tenir à l'oeil, s'exclame le compagnon tout en profitant de l'affront pour folichonner sous la chemise de sa belle et lui mignoter ses appas dodus. (Bernard Tirtiaux, Les sept couleurs du vent, Denoël, p. 107)
5. Bien manger, faire ripaille, faire débauche de table.
Cela fait bien longtemps que nous n'avions fait si bonne chère.