1. (Mycologie) (Agriculture) Un champignon microscopique (Claviceps purpurea) appartenant à la classe des ascomycètes (Ascomycota) et à la sous-classe des pyrénomycètes, parasite des céréales, notamment du seigle et parfois du blé et formant des sclérotes noires, qui rappellent l'ergot du coq, d'où son nom et qui sont toxiques (ergotisme).
La cause de l'affection demeura longtemps mystérieuse, encore qu'en 1596, lors du développement de la maladie en Hesse, on eut la première intuition d'une relation avec l'ergot du seigle.
(Jean Semal; Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
L'ergot de seigle est une maladie qui affecte la plupart des graminées au Québec, autant les céréales que les graminées fourragères ou indigènes. Cependant, les espèces ou variétés dont les glumes restent ouverts longtemps sont plus susceptibles d'être infectés par l'ergot de seigle que les autres. Ainsi, le seigle est une plante très sensible à l'ergot parce qu'il est à pollinisation ouverte. L'ergot est si bien adapté au seigle, que le pollen de celui-ci stimule la germination du champignon (Williams et Colotelo, 1975)
(L'Ergot du Seigle; 1994; Projet pour une agriculture écologique)
2. Micromycète parasite des épis de seigle qui produit plusieurs mycotoxines (alcaloïdes polycycliques), comme l'ergométrine et l'ergotamine, responsables de l'ergotisme. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
3. Claviceps purpurea
4. Forme de résistance de Claviceps purpurea Tulasne (Clavicipitales Ascomycetina ), parasite de la fleur de seigle, qui a longtemps été la cause d'intoxications alimentaires et qui est source d'alcaloïdes utilisés en thérapeutique. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
5. L'ergot du seigle (Claviceps purpurea Tul.) est un champignon du groupe des ascomycètes, parasite du seigle (et d'autres céréales). Il contient des alcaloïdes responsables de l'ergotisme, en particulier l'acide lysergique dont est dérivé le LSD.