1. Soigner délicatement et avec une tendresse complaisante.
Une femme à l'aspect farouche, avec des yeux noirs et une tête brune échevelée, était assise sur les marches, dorlotant un bébé ; [?].
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 382 de l'éd. de 1921)
Pourquoi ne ferions nous pas bûcher davantage nos citoyens afin de pouvoir dorloter nos citoyennes ? Cela serait profondément naturel et juste.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
2. Traiter avec complaisance.
Celui qui pétait des scores dans tous les cours. Celui que tous les profs chouchoutaient.
(Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 024.)
4. (Familier) Dorloter ; caresser.
Mauvaise putain qui me mignote, se frotte à moi, se dit toute prise d'amour, profite de la faiblesse que j'ai pour elle, et me berne quand je dors, et me dérobe mon sceau de roi ?
(Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 6, Le Lis et le Lion , 1960.)
(Par hyperbole) ? Dès lors, c'est à qui mignotera le plus les prisonniers de toute nature, comme si seules l'injustice et la cruauté des hommes étaient responsables de leur sort [?].
(Ange-Pierre Leca, Et le choléra s'abattit sur Paris - 1832, Albin Michel, 1982, p.93)
Raide, il nous regardait nous mignoter, ma mère et moi, en écartelant un pénible sourire où se lisaient toutes les inquiétudes.
(Hervé Bazin, Qui j'ose aimer, Grasset, 1956. p. 188.)
Les deux couples riaient, bavardaient, cueillaient des fleurs, se cajolaient et se mignotaient, luttaient et se roulaient sur l'herbe, et les jeunes filles fumèrent des cigarettes.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 55 de l'éd. de 1921)