1. (Pronominal) Se finir, se terminer.
L'histoire s'achève sur une note optimiste.
2. (Anglicisme) Mûr, qui fait preuve de maturité (morale et psychologique).
Elle est mature pour son âge, bien qu'elle n'ait que 15 ans.
3. (Maçonnerie) Outil qu'emploient les maçons, les tailleurs de pierre, les sculpteurs, et qui sert à gratter un enduit, de la pierre, une figure, etc.
4. Se terminer, être à son extrémité, en parlant d'une chose.
Toute chose doit prendre fin un jour. Autrement, rien ne commencerait jamais.
(Doctor Who)
Au moment où prenaient fin les principaux affrontements de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, sur le plan militaire, s'étaient substitués dans le monde entier à la plupart des autres puissances capitalistes.
(Armando Uribe, Le livre noir de l'intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
Commencée le 14 octobre 1877, la deuxième législature prend constitutionnellement fin le 13 octobre 1881. On n'envisage donc pas les élections générales avant l'automne.
(Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, p.199)
Le bavardage continue incessant et ne prendra fin que lorsque sonnera l'heure du repas : il faudra alors à regret rentrer chez soi, mais on recommencera le lendemain et toujours on trouvera matière à commérages !
(Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, éd. 1923)
5. Ni jeune ni vieux.
6. [verb] (idiomatic) (intransitive) To stop; to cease; to no longer continue.
7. Tout considéré ; après tout.
La prochaine guerre sera gagnée au bout du compte par les sous-marins et les avions, et nous devrions dépenser plus d'argent à les développer qu'à gaspiller nos ressources en construisant des dreadnoughts dont la seule fonction est de torpiller les cuirassés allemands et de se faire torpiller leur tour.
(David Lodge, Un homme de tempérament, Éditions Rivages, 2013)
8. En dernier lieu. Il s'emploie quelquefois pour désigner le dernier article d'une série, quand on a commencé à compter par primo, secundo, etc.
9. (Familier) Tout bien considéré ; en regardant la réalité ; sans se mentir.
Mais ce n'est là qu'une frime. Au fond, Grévy a pris le goût de l'Élysée ; il n'est pas insensible à la gloriole et aux menus avantages matériels de la présidence.
(Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, p.247)
10. (Soutenu) Finalement.
Et quel sens, in fine, prendrait l'évolution de cette famille ?
(Alain Zecchini, Le rhinocéros: au nom de la corne, 1998)
L'objectif de cette recherche [?] vise à une meilleure maîtrise des questions liées aux problèmes alimentaires et, in fine, à un meilleur développement des enfants concernés.
11. (Soutenu) Finalement.
Tout le dispositif cantologique est organisé pour faciliter la mise en mémoire : retour systématique et in fine ad libitum du refrain, omniprésence du champ sémantique du travail mettant en évidence un terme au goût du jour, [?].
(François Provenzano & ?Sarah Sindaco, La fabrique du Français moyen: productions culturelles et imaginaire social dans la France gaullienne (1958-1981), CRI, 2009, p.129)
Et quel sens, in fine, prendrait l'évolution de cette famille ?
(Alain Zecchini, Le rhinocéros: au nom de la corne, 1998)
L'objectif de cette recherche [?] vise à une meilleure maîtrise des questions liées aux problèmes alimentaires et, in fine, à un meilleur développement des enfants concernés.