1. Caractère d'un balourd.
Il discernait qu'il avait affaire à un personnage exceptionnellement distrait, mais il n'était pas responsable d'une pareille balourdise chez cet hurluberlu qui visait à l'élégance.
(Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
2. Chose faite ou dite sans esprit, ou mal à propos.
« Et il y eut après cela que son nom vivant fut élevé? »Et l'un des traducteurs modernes du passage, Matthew Black, de s'exclamer que « son nom vivant » est une « awkward expression » (une clausule balourde!)? Impayables, ces érudits qui se permettent de déprécier et de balourdiser des textes anciens qu'ils ne comprennent pas! La pseudo-balourdise en question n'est autre, en hébreu, que ?m ?y/ « nom vivant-ressuscité », anagramme exacte de m?y?/ « messie-christ-oint. »
(Bernard Dubourg, L'invention de Jésus, tome II, « La fabrication du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1989)
Le lieu géographique, réservé par Ghelderode à la balourdise de la commune espèce, avait carte blanche, se mettait en branle, [?].
(Pol Vandromme, Belgique - La descente au tombeau, 2008)
Condamner en bloc le plus important des beaux arts me paraît une balourdise.
(Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1867)
3. Action ou parole dénuée de finesse ou inappropriée.
Quelque flâneur du Mont-Aventin ou de Tusculanum avait sans doute remarqué qu'il y a des moments où l'être le plus adroit ne fait que balourdises.
4. Qualité d'une personne maladroite.
Il discernait qu'il avait affaire à un personnage exceptionnellement distrait, mais il n'était pas responsable d'une pareille balourdise chez cet hurluberlu qui visait à l'élégance.