3. Se tuer volontairement.
Ah ! Deubel, qui t'es si mal suicidé, quelle attirance avaient sous terre ton corps pourri et dans mon être l'écho douloureux de tes vers ?.
(Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
Il faudrait dire à l'armée par un ordre du jour, que l'homme qui se suicide manque de coeur, qu'il déserte lâchement son poste, qu'il renie son drapeau; que, déclaré traître à la patrie, son nom sera ignominieusement rayé des contrôles de l'armée, sa mémoire flétrie et son corps privé des honneurs de la sépulture militaire.
(Artigues, Travaux sur le recrutement & l'hygiène morale de l'armée, dans Le Spectateur militaire: Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, vol.40, 1862, p.256)
Une autre fatalité pesait sur les Rabalan : ils se suicidaient. Depuis cent ans, on ne connaissait pas un seul Rabalan qui fût mort, comme tout le monde, dans son lit, de mort naturelle. Ceux-ci se pendaient, ceux-là se noyaient ; [?].
(Octave Mirbeau, Rabalan, 1886)