1. Par convention.
2. Par convention.
Exemple manquant. ([SERVER/w/index.php?title=Conventionnellement&action=edit Ajouter])
3. Les symboles utilisés dans le tableau précédent (0, ±b, ±?) tendent à faire croire que l'écart entre 0 et b est plus petit que celui entre b et ?, et que le gain ou la perte est donc plus grand/e si Dieu existe. C'est encore plus fort avec ? au lieu de b (car epsilon désigne généralement mais conventionnellement une quantité non seulement finie mais souvent négligeable). Or cela est faux tant du point de vue du libertin que du mathématicien avancé : en effet, si Dieu n'existe pas (et donc ni le paradis ni l'enfer), alors la mort n'est rien (0) tandis qu'une vie de privations peut être vue comme infiniment pire que cette mort. De même, il y a une infinité de nombres réels entre 0 et b, tout comme entre b et l'?. Le choix des symboles du tableau est biaisé par le préjugé que la réponse de Pascal est la meilleure (du point de vue 'pieux'). C'est-à-dire que ce tableau ne démontre rien ad hoc mais seulement la chose qu'il est construit pour démontrer. Du point de vue inverse (libertin), on pourrait tout aussi bien construire le tableau inverse avec les symboles inverses (1/0=?, 1/b, 1/?=0) et conclure que le gain ou la perte maximal/e se trouverait dans la colonne où Dieu n'existe pas. En fait, la principale erreur de raisonnement ici semble être le fait de vouloir utiliser des symboles et une méthodologie scientifique (donc entre autres 'quantifiable') pour analyser un problème qui ne l'est pas (pas quantifiable, donc pas scientifique). En effet, comment quantifier réellement, objectivement, les gains et pertes de chaque point de vue, dans chaque cas si ce n'est en raisonnant par l'absurde ou/et par le non-dit ? Ainsi, ce n'est pas tellement la représentation du pari sous forme de tableau qui est critiquable, mais les notions mêmes de gain ou perte prises comme critères de pondération de chaque cas possible pour en déduire celui ou ceux qui est/sont le plus favorable/s, et par extension la formulation même du pari en termes probabilistes .
4. D'une manière bourgeoise, en simple bourgeois.
On continua à se goinfrer ? c'était l'heure des petits fours ?, à s'arsouiller bourgeoisement et à pétuner comme si de rien n'était.
(Jean-François Coatmeur, Une écharde au coeur, Albin Michel, 2010)
Les employés se trouvent confrontés à un dramatique problème sexuel. [?] ; de toute manière, ils ne disposeraient pas de revenus suffisants pour faire vivre bourgeoisement leur famille.
(Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
Le lendemain, à l'aube, nous nous mettons en marche ? en marche est ici une façon de parler ? car nous nous faisons tout bourgeoisement transporter en chemin de fer jusqu'à La Neuveville, où nous redeviendrons piétons.
(Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
5. D'une façon classique.
Les Ossétiennes qui sont belles le sont absolument, sans défaut, sans tache, classiquement, comme les plus parfaites des statues antiques, le Tour du monde.
(Journ. offic. 23 avr. 1876, p. 2884, 2e col.)
6. D'une façon classique.
Classiquement, on admet que le taux de chaleur reçu par le système se décompose en deux termes, l'un volumique et l'autre surfacique.
(Vincent Honorat, Analyse thermomécanique par mesure des champs élastomères, thèse de doctorat, Université de Montpellier II, janvier 2006, p.78)
Les Ossétiennes qui sont belles le sont absolument, sans défaut, sans tache, classiquement, comme les plus parfaites des statues antiques, le Tour du monde.
(Journ. offic. 23 avr. 1876, p. 2884, 2e col. ? cité par Littré)
7. De manière conforme aux conventions ou aux usages établis.