1. (Familier) Celui qui est d'une crédulité niaise et se laisse facilement duper en matière d'affaires et de finances.
On trouve toujours des gogos pour apporter leur argent aux affaires véreuses.
Parfois, il faut l'avouer, la pilule est un peu difficile à faire avaler aux gogos, et on use alors d'humour et de raisonnements : mais, on va le voir ici, seuls ces derniers sont volontaires.
(Bernard Dubourg, L'invention de Jésus, tome I, « L'hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 31)
2. Langue bantoue parlée dans la région de Dodoma en Tanzanie.
3. (Familier) Celui qui est d'une crédulité niaise et se laisse facilement duper en matière d'affaires et de finances.
En échange de ce paradis, en échange de toutes ces liches, en échange de toutes ces bitures, tu me turlupines comme un gogo.
(Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d'une fille, 1877)
On trouve toujours des gogos pour apporter leur argent aux affaires véreuses.
Parfois, il faut l'avouer, la pilule est un peu difficile à faire avaler aux gogos, et on use alors d'humour et de raisonnements : mais, on va le voir ici, seuls ces derniers sont volontaires.
(Bernard Dubourg, L'invention de Jésus, tome I, « L'hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 31)
4. Le gogo est une langue bantoue parlée par la population gogo en Tanzanie.
5. (Familier) Individu facilement trompé ou abusé, spécialement dans les affaires ou les questions financières, par sa naïveté ou sa crédulité.
« Nous en avons assez de cette littérature au jus de serpillière, de ce vocabulaire crapuleux pour snobinards décomposés, de ces personnages maladifs, hagards et malfaisants, et de ces auteurs qui jouent la note naturaliste pour étonner les gogos. » - Henri Troyat, Le mort saisit le vif
6. Langue de la famille bantoue, parlée à Dodoma, Tanzanie.
7. Substance résiduelle solide et légèrement malodorante obtenue après la décomposition des foies de morue pour l'extraction de leur huile.
Les foies de morues bénéficient d'un traitement à part. Ils sont récupérés au passage par l'ébreuilleur et mis dans une facière (sorte de tonneau) où ils vont se décomposer sous l'oeil attendri du gogotier. Celui-ci surveille l'extraction de l'huile et enlève le gogo, un résidu solide et légèrement puant. Lorsque les foies auront suinté toute leur huile (réputée tonique), celle-ci sera livrée au commerce pour la plus grande joie des enfants souffreteux.