1. Noeuds superposés maintenus par du fil d'archal, et d'où s'échappaient des mèches de cheveux.
2. (Coiffure) Noeud de rubans que les femmes portaient au XVIIIème siècle sur leur coiffure.
La présence même des deux vieilles tantes, vêtues plus bizarrement que jamais, avec de grandes fontanges.
(Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Contes fantastiques, traduction de Francois Adolphe Loève Veimars, t.1, GF-Flammarion, 1979, p. 70)
Nous voilà revenus aux hennins sous un autre nom, je veux dire sous celui de fontanges.
(Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle, 1820, Vol.5, p.278)
3. Une fontange est une coiffure féminine créée en France à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. Il s'agit d'un édifice à plusieurs étages composé de fils d'archal (fils métalliques), sur lesquels était placée une série de dentelles empesées et séparées par des rubans ornés de boucles de cheveux qui les recouvraient entièrement.
4. Ornement capillaire du XVIIIe siècle, composé de rubans noués et parfois agrémenté de mèches de cheveux, caractéristique de la mode féminine.
La présence même des deux vieilles tantes, vêtues plus bizarrement que jamais, avec de grandes fontanges.