1. (Familier) Plein ou rempli jusqu'à la démesure.
Pour comprendre à quel point les Saguenéens tiennent à leur fromagerie, il faut s'y rendre un dimanche après-midi ensoleillé. Le stationnement est alors plein à craquer, tout comme la « boutique » où des gens attendent de longues minutes pour mettre la main sur du fromage encore chaud, [?]
(Le blog de Catherine Doré, Triste perte, 07/12/2011)
2. Bondé de gens ; surpeuplé.
Les nazis autrichiens avaient décidé de lui montrer leur puissance : aussitôt sortie de la gare, sa voiture s'était engagée dans les rues noires de monde. Des milliers et des milliers de personnes la contraignirent à n'avancer qu'au pas sous les acclamations de la foule [?].
(Paul Rassinier, Les Responsables de la Seconde Guerre Mondiale, Nouvelles Éditions Latines, 1967, p.149)
À Saint-Lazare, je trouvai Jean-Luc sans trop de difficultés dans la cour de la gare noire de monde, et nous nous engouffrâmes dans le métro derrière la foule qui se dirigeait vers La Bastille, où avait lieu le rassemblement.
(Jean-Pierre Hoss, Impasse Valmy, Éditions Publibook, 2013, p.36)
Le quai est noir de monde. Enfin? blanc, devrai-je dire. Bien sûr, la majorité des visages est noire ; les colons, bien à part, regroupés près de la passerelle couverte du bateau et qui donne accès aux classes de luxe.
(Rémy Medou Mvono, Un petit noir haut comme trois boules de neige, L'Harmattan, 2011, p. 7)
3. Bondé de gens ; surpeuplé.
Belmont Park est noir de monde. Et il arrive sans arrêt de nouveaux spectateurs, en bus, en voiture, en train. C'est une vague humaine, qui bat fiévreusement les entrées de l'hippodrome, [?].
(Walter Farley, L'étalon noir, vol4 : Le fils de l'Étalon Noir, traduit de l'américain par Jacques Brécard & révisé par Philippe Rouet, Hachette Jeunesse, 2015, chap.18)
Les nazis autrichiens avaient décidé de lui montrer leur puissance : aussitôt sortie de la gare, sa voiture s'était engagée dans les rues noires de monde. Des milliers et des milliers de personnes la contraignirent à n'avancer qu'au pas sous les acclamations de la foule [?].
(Paul Rassinier, Les Responsables de la Seconde Guerre Mondiale, Nouvelles Éditions Latines, 1967, p.149)
À Saint-Lazare, je trouvai Jean-Luc sans trop de difficultés dans la cour de la gare noire de monde, et nous nous engouffrâmes dans le métro derrière la foule qui se dirigeait vers La Bastille, où avait lieu le rassemblement.
(Jean-Pierre Hoss, Impasse Valmy, Éditions Publibook, 2013, p.36)
Le quai est noir de monde. Enfin? blanc, devrai-je dire. Bien sûr, la majorité des visages est noire ; les colons, bien à part, regroupés près de la passerelle couverte du bateau et qui donne accès aux classes de luxe.
(Rémy Medou Mvono, Un petit noir haut comme trois boules de neige, L'Harmattan, 2011, p. 7)
4. Racorni, plissé.
5. Pas de danse qui consiste à passer et à avancer le pied doucement devant soi, en touchant légèrement le plancher.
6. (Commerce) Spécialisé, qui s'adresse à un public particulier. Note : Peut-être un anglicisme.
L'éditeur va donc en vendre plus, faire plus d'argent, plus de fonds, publier des titres plus nichés, avoir une vision à long terme, investir dans des publicités qui vont peut-être avoir des retombées pour les libraires indépendants.
(Le Devoir, 30 juin 2014)
7. En secret, à la dérobée.
Faire quelque chose en cachette.
8. En secret.
Durant ce même conflit, l'Allemagne, voyant fléchir son effort de guerre, rachetait en sous-main une partie des organes de presse français et tentait même de s'approprier l'agence Havas !
(Paul Virilio, L'art du moteur, Galilée, p. 77)
9. Secrètement, avec une sorte de mystère.
Zaheira, à la dérobée, la regardait. Elle la trouvait belle et savante dans sa toilette et ses gestes calculés dans leur spontanéité même.
(Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
J'examine à la dérobée son sein qui se soulève et qui s'abaisse, et sa figure immobile, et le livre vivant qui est uni à elle.
(Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
Rien de gracieux comme ses mouvements d'épaules, lorsqu'elle attire le menton pour se cacher entièrement la figure, qui, par instants, se montre à la dérobée.
(Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
Tout à la fois joyeux et mélancolique, le jeune Anglais détourna la tête, et n'osa regarder Julie qu'à la dérobée.
(Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, La Femme de trente ans)
[?], elle regardait parfois le lieutenant à la dérobée, sans pouvoir pénétrer au delà de ce dur épiderme.
(Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
10. L'expression en catimini veut dire en cachette. Le terme « catimini » serait dérivé du grec katamênia, « menstruation ». Le passage de a en i se serait fait sous l'influence du verbe catir « cacher ». Pour exprimer qu'il s'agit d'une chose sans importance, qu'il faut cacher. D'autres expressions nommant le « sang cataménial » font référence au sang lui-même.
11. (Familier) En cachette, discrètement, en secret.
[?] je n'accepte pas d'entrevue en catimini, à Marrakech, à Biskra ou ailleurs. J'entends aller à Alger en plein jour et en pleine dignité.
(Mémoires de guerre, De Gaulle, 1956, p. 467)
Un grand jeune blondin, que je me souviens de n'avoir point vu durant l'éclipse de la belle, rentra en catimini.
(Restif de la Bretonne, Le Paysan et la Paysanne pervertis)