1. (Histoire) (Agriculture) Droit collectif, qui était pratiqué dans certaines régions, et qui était équivalent à une vaine-pâture sur les terrains de communes ou de paroisses adjacentes.
Un autre problème, le droit de parcours, va lui aussi provoquer des troubles assez violents mais localisés seulement à quelques villages, comme Courgenay ou Précy-sur-Vrin, dans les étés 1790 et 1791.
(Léo Hamon, La Révolution à travers un département: Yonne, Paris : Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 1990, p.279)
En 1709, l'usine de Portieux fut érigée en fief, on lui donnait [?], le droit de les faire vainpâturer, par droit de parcours sur le ban et le finage de Langley,...etc.
(Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, éd.1923)
2. Tracé d'un trajet.
La Dragne est très bien aménagée avec des échaliers permettant d'enjamber facilement les barbelés. Le parcours est pêchable à l'ultraléger ou au toc, mais plus difficilement à la mouche.
(Guide de pêche : 58 , Fédération de la pêche et de la protection du milieu aquatique de la Nièvre, 2015, p.38)
La Dormoise (rive gauche; 17 kilomètres, dont 2 dans le département) , qui a sa source à Tahure (Marne), sert de limite aux Ardennes sur un parcours de près de 3 kilomètres, et se jette dans l'Aisne à 1 kilomètre au nord de Condé-lès-Autry.
(Adolphe-Laurent Joanne, Géographie du département des Ardennes, Hachette, 1884, p.10)
3. Chemin, trajet que fait une personne ou que l'on fait faire à une chose.
4. Curriculum vitæ.
Le parcours de l'évêque était, selon lui, normalement documenté et de peu d'intérêt.
(Romain Sardou, Pardonnez nos offenses, p. 293)
5. Trajet déterminé que fait une voiture publique, de celui que fait un cheval dans une course.
Je me suis procuré un horaire et je le consulte. La carte dont il est accompagné me fait connaître, station par station, le parcours du railway entre Tiflis et Bakou.
(Jules Verne, Claudius Bombarnac, Claudius_Bombarnac/2, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
6. Le parcours était un véritable réseau ouvert de pacage, c'est-à-dire un assemblage de lieux de pâture différents reliés entre eux par des passages. Variable par son extension dans le temps, il pouvait être constitué par des pâturages communaux, des routes, chemins, passages ou voies de passage ouvertes, des bandes de terrains en lisière de ces voies ou sentes. Ils concernaient, suivant les coutumes orales constamment réactualisées ou les justices locales, avec leurs gardiens, différents types de bétail, parfois sélectivement : bovins, ovins, caprins, porcins.
7. Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime la vaine pâture est un droit d'usage qui permet de faire paître, gratuitement le plus souvent, son bétail en dehors de ses terres, dans les bords des chemins, les friches, les « terres vaines et vagues », les terres nues de leurs cultures, les bois de haute futaie, les taillis de plus de 4 ou 5 ans et, aussi sur l'ensemble des terres, après la récolte. Le parcours est également un droit de vaine pâture que s'accordent réciproquement deux paroisses voisines.