1. (Par extension) Qualifie un discours prononcé avec exagération prétentieuse.
2. (Linguistique) Qui met l'accent sur un point particulier de la phrase
Si jamais est la forme emphatique de si.
Moi, je est une tournure emphatique.
Toi est la forme emphatique de tu.
3. (Linguistique) Procédé soulignant les termes importants de la phrase par l'emploi des présentatifs : « c'est ? que », « voilà ? qui », « il y a/il est ? que », « pour », « quant à », « moi, je ».
4. Qualifie ce qui donne de l'emphase, ce qui exaspère l'expression d'un sentiment, d'une idée dans l'expression écrite ou orale.
5. (Péjoratif) Qualifie ce qui est enflé et ampoulé dans l'expression écrite ou orale.
Et puis, monsieur Rodolphe, l'expression de sa reconnaissance pour vous n'a rien d'exagéré, d'emphatique ; elle n'en est que plus sincère.
(Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
6. (En particulier) Qualifie une consonne éjective qui est également vélaire ou pharyngale, dans les langues sémitiques comme l'arabe.
7. Qui vise à renforcer l'expression d'un sentiment ou d'une idée, par un style marqué par l'excès dans le discours ou l'écrit.
8. (Péjoratif) Caractérise un style ou un discours pompeux et surchargé.
Et puis, monsieur Rodolphe, l'expression de sa reconnaissance pour vous n'a rien d'exagéré, d'emphatique ; elle n'en est que plus sincère.
9. (Linguistique) Se dit d'un élément qui accentue une partie spécifique de la phrase.
10. (Sémitique) Désigne une consonne éjective qui est aussi vélaire ou pharyngale.
11. (Linguistique) Méthode d'accentuation des éléments significatifs d'une phrase via l'utilisation de présentatifs tels que « c'est ... que », « voilà ... qui », « il y a/il est ... que », « pour », « quant à », « moi, je ».