1. Une entreprise low cost, ou à bas coûts ou encore à bas prix est un modèle d'entreprise caractérisé par une offre de produits manufacturés et de services réduite à l'essentiel, par une annonce de prix attractifs aux clients et par le maintien d'un niveau de marge élevé pour l'entreprise. Cela repose sur un marketing revendiquant une réduction de coût d'exploitation qui serait répercutée sur les prix. Des services annexes peuvent être proposés contre un supplément de tarif. Ce type d'offre implique une réduction de coût d'exploitation plus forte que dans d'autres entreprises, la simplification maximale des procédures d'entreprise (dits process en anglais) et une pression plus forte sur les personnels (salaires, productivité),.
2. Pour pas grand-chose, pour presque rien.
3. (Canada) (Anglicisme) Radin. Note : L'emploi de ce terme est critiqué par l'OQLF puisqu'il s'agit d'un calque de l'anglais ; on devrait plutôt utiliser radin, mesquin ou de bas étage.
4. (Anglicisme) (Familier) Peu coûteux, bon marché. Note : L'emploi de ce terme est critiqué par l'OQLF puisqu'il s'agit d'un calque de l'anglais ; on devrait plutôt utiliser bon marché ou pas cher.
5. (Canada) (Anglicisme) De qualité médiocre, bas de gamme. Note : L'emploi de ce terme est critiqué par l'OQLF puisqu'il s'agit d'un calque de l'anglais ; on devrait plutôt utiliser médiocre, de pacotille ou bas de gamme.
6. (Canada) (Anglicisme) Radin. Note : Ce terme est un calque de l'anglais, et à ce titre critiqué par l'OQLF, qui recommande d'y substituer radin, mesquin ou de bas étage.
7. (Familier) De très petite valeur, au sens propre comme au figuré.
J'ai vraiment perdu mon temps avec ce film à deux balles !
(balles)
Arrête avec tes phrases à deux balles.
(Véronique Copetti, Appel sur balle morte, 2014)
Il commence à m'exaspérer, lui, avec son humour à deux balles !
Un tournevis à deux balles.
8. Qui déplaît, de quelque manière que ce soit.
Elle ne salait les mets qu'après la cuisson, bien qu'elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable.
(Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L'Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
L'opération de pourrissage qu'on appelle également schappage, offre le gros inconvénient de dégager une forte odeur forte, désagréable et tellement accentuée qu'elle se distingue à plus d'un kilomètre des usines.
(D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
La courte nuit d'été lui parut cependant interminablement longue. Il éprouvait une sensation désagréable d'insécurité et il s'imaginait, sans la moindre raison, que le jour la dissiperait.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 98 de l'éd. de 1921)
9. Qui déplaît ou qui est de nature à déplaire.
Enfin, existe-t-il chose plus déplaisante qu'une maison de plaisir ?
(Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
Séjour déplaisant.
Un homme déplaisant. Manières déplaisantes.
10. (Familier) Dénué de valeur, d'intérêt.
11. (Populaire) (Vulgaire) Peu intéressant, sans valeur, voire stupide, idiot.
Toutes ces nuits de planque dans des bagnoles pourraves alors que vous pétiez dans la soie, ces centaines de crevures arrêtées et aussitôt relâchés par des juges à la mords moi le noeud. Qu'est-ce que j'y ai gagné ? Des nèfles !
(Jean-Jacques Michelet, Le poulet veille au grain, L'Harmattan, 2012, p.44)
Je dis non à conneries ou à machin à la con, mais, comme je ne suis pas encore parfaite, il arrive que m'échappent des foutaises, couillonnades ou trucs à la mords-moi le noeud.
(Florence Montreynaud, Appeler une chatte ... Mots et plaisirs du sexe, Calmann-Lévy, 2004)