1. (Biologie) Démarche consistant à reproduire artificiellement des propriétés essentielles d'un ou plusieurs systèmes biologiques.
Une nouvelle discipline a ainsi vu le jour dans les années 1990, sous l'impulsion d'une biologiste américaine, Janine Benyus : le biomimétisme.
(Isabelle Denervaud, ?Olivier Chatin, L'ADN de l'entreprise innovante: Comment accroître les capacités créatives des entreprises, 2009)
2. Le biomimétisme désigne un processus d'innovation et une ingénierie. Il s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant. Il peut concerner des échelles nanométriques et biomoléculaires avec par exemple l'ADN et l'ARN, et jusqu'à des échelles macroscopiques et écosystémiques, incluant donc les services écosystémiques.
3. Qui reproduit artificiellement des propriétés essentielles d'un ou plusieurs systèmes biologiques.
Les modèles biomimétiques en biophysique moléculaire.
4. Deux projets de « normes d'application volontaire » internationales concernant la biomimétique (et non le biomimétisme pour lequel un autre projet de norme est à l'étude depuis 2011) sous l'égide de l'ISO ;
5. La biomimétique est un processus créatif interdisciplinaire entre la biologie et la technique, dont le but est de résoudre des problèmes anthropocentriques par l'abstraction, le transfert et l'application de connaissances issues de modèles biologiques. Mettant au point des procédés et des organisations permettant un développement durable des sociétés, le biomimétisme et la biomimétique sont parfois confondus avec la bioinspiration, cette dernière étant un concept plus générique puisqu'elle se définit comme « une approche créative reposant sur l'observation des systèmes biologiques » .