2. Mousse, cryptogame, caractérisée par des tiges feuillées, croissant par le sommet et se détruisant par la base, à l'origine de la formation des tourbières par accumulation de leur matière organique.
L'organosol insaturé, constitué d'un hydromor à sphaignes, repose sur un pergélisol d'environ 15 mètres d'épaisseur, et ceci à une altitude de 1100 mètres seulement!
(Jean-Michel Gobat, ?Michel Aragno & ?Willy Matthey, Le sol vivant: bases de pédologie, biologie des sols, Lausanne : PPUR Presses polytechniques romandes, 2010, p.192)
Le marais prend dès la dernière grange : peu à peu, l'herbe devient plus rêche, des houppes laineuses y floconnent ; il y luit des nappes de joncs; la reine des près, le glaieul d'eau y buissonnent et, lentement, la sphaigne, la mousse décolorée, commence à régner, [?].
(Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Différentes des autres Muscinées par leur aspect, très hygrophiles, les Sphaignes forment des bombements des coussins des touffes de tiges dressées et souples pouvant atteindre plusieurs décimètres de longueur. Parfois, elles flottent, mais non libres, à la surface de l'eau.
(S. Jovet-Ast, Muscinées, Collection Cryptogamia, Société d'édition d'enseignement supérieur, 1952)
Les Sphaignes s'y montrent abondantes, notamment les Sphagnum cymbifolium, S. Gravetii, S. subsecundum, S. papillosum, S. recurvum, S. acutifolium, S. platyphyllum, S. molluscum, S. tenellum.
(Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 114)