1. (Figuré) (Familier) À chaque instant, continuellement.
2. Continuellement, toujours, en permanence.
Mais ce dieu, que monsieur le curé glorifiait à longueur de temps, souhaitait-il vraiment le bonheur des hommes ?
(Honoré de Balzac, Le Père Goriot)
3. Continuellement, sans cesse.
Il faut une présence permanente d'un IDE [Infirmier diplômé d'État] qui, à tout instant, doit pouvoir abandonner une activité en cours pour prendre en charge une urgence vitale ou un patient admis en unité de déchocage.
(Fidèle Binam, La Prise en charge des urgences, Éditions Karthala, Paris, 2013)
Autrement dit, lorsqu'un système est décrit par une telle équation différentielle (ou par un ensemble de telles équations), l'état du système à tout instant est fixé par son état initial.
(Hervé P. Zwirn, Les Limites de la connaissance, 2000)
4. Sans cesse, à toute heure.
Ils me mirent debout. Je titubais, m'accrochais à l'uniforme même de mes bourreaux, prêt à m'écrouler à tout moment.
(Henri Alleg, La Question, 1957)
5. (Familier) Sans cesse, toujours.
Katy le fixa d'un air effaré.
Car enfin il ne m'emballe pas, moi, ce raplati de Karfeck et il est un peu dégoûtant, ce vieux qui guigne tout le temps les mollets de Clotte.
(Paul Margueritte, Jouir, 1918, T. 2, p. 78)
? Imbécile de cataracte ! ? maugréa Bert. ? Y a-t-il rien de plus bête que de tomber comme ça tout le temps.
(H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 361 de l'éd. de 1921)
6. Sans cesse, à toute heure.
Je crois à tous moments le voir et l'entendre.
7. [adverb] (poetic) Contraction of whenever.
8. (Figuré) Très promptement, en très peu de temps.
Il a fait cela en moins de rien.
9. (Familier) Par ellipse de seconde : très rapidement.
Je te prépare un gâteau au yaourt, tu verras, il sera prêt en moins de deux.
Et en moins de deux, retournant sa chemise, il est passé de l'anarchiste féroce à l'aristocrate dédaigneux.
10. Très rapidement.
11. Très rapidement.
J'ai à peine le temps de dire « oui » qu'en deux temps trois mouvements ils ont forcé la porte et m'ont ceinturé comme si j'étais un forcené.
(Pierre Hedrich, Meurtre au nouvel Observateur, 2010)