1. (Anglicisme) (Cinéma) Attente anxieuse ; doute sur la suite du déroulement de l'histoire.
Le premier correspond à l'intrigue, dans laquelle on se laisse entraîner d'autant plus facilement que la feuilletonisation du récit est parfaitement maîtrisée grâce à un découpage et un rythme qui ménagent suspense, dévoilements et rebondissements.
(Bernard Leconte et Érika Thomas, Écrans et politique, L'Harmattan, 2004, p. 106)
Nous pouvons dire que le suspense est l'aboutissement d'une intense tension dramatique, sorte de condensation du récit.
(Bernard Tremège, Le livre du scénario, p. 272)
L'analyse plus approfondie de la notion de distance esthétique permet de revenir sur le rôle primordial du suspense et de l'angoisse dans le processus narratif d'un récit.
(Martine Roberge, L'art de faire peur: des récits légendaires aux films d'horreur, p. 178, Presses de l'Université Laval, 2004)
2. Censure par laquelle un ecclésiastique est déclaré suspens.
Un prêtre qui a encouru la suspense.
3. État où un ecclésiastique est mis par cette censure.
4. En droit canonique, la suspense est une sanction pénale qui ne touche que les clercs. Elle appartient, avec l'excommunication et l'interdit, à la catégorie des censures, ou peines médicinales, parce qu'elles visent avant tout l'amendement du coupable.
5. Mesure canonique privant temporairement un ecclésiastique de l'exercice de ses fonctions.
6. Condition d'un ecclésiastique frappé par cette mesure.
7. (Anglicisme, Cinéma) État d'incertitude intense et d'attente anxieuse concernant l'évolution future de l'intrigue.
Nous pouvons dire que le suspense est l'aboutissement d'une intense tension dramatique, sorte de condensation du récit.