1. (Figuré) Ce qui termine une pièce de théâtre, en démêlant le noeud de l'action.
Amener le dénouement.
Préparer le dénouement.
Dénouement ingénieux, forcé, imprévu.
3. (Désuet) Variante de dénouement.
Ce volume, [?] convaincra tous ceux qui le liront que, d'avril 1854 à juillet 1870, la France a constamment marché vers le fatal dénoûment de janvier 1871, par le fait de l'impéritie de l'empereur Napoléon III et de l'incurie de ses ministres.
(Émile de Girardin, en préface de Le dossier de la Guerre de 1870 - 23 septembre 1877)
La scène, en effet, était bien changée, et tirait évidemment à son dénoûment.
(Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. IX)
Dans une aventure amoureusePour le conteur et pour l'amantToute préface est ennuyeuse;Venons bien vîte au dénoûment.
(Évariste Parny, La journée champêtre, 1808)
4. (Par extension) Manière dont une affaire, une intrigue se termine.
Les habitants de l'île attendirent donc avec plus de patience et surtout plus de confiance que jamais. Ils sentaient bien, ces pauvres gens tant éprouvés, qu'ils touchaient au dénouement [?].
(Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)