1. (Rare) (Didactique) Discours moral, exhortation à la vertu.
Parénèse, où l'on trouve, lié à cette notion de sainteté, la tendance spiritualisante et moralisante que nous avons identifiée déjà dans le Nouveau Testament.
(Jean Colson, Ministre de Jésus-Christ ou le sacerdoce de l'Évangile, Éditions Beauchesne, 1966)
Au contraire, Käsemann le souligne, dans la première communauté, la parénèse (l'exhortation pratique) est fondée sur l'apocalyptique.
(Pierre Gisel, Vérité Et Histoire, Éditions Beauchesne, 1977)
2. Une parénèse , du grec ancien ??????????, paraínesis, « exhortation », est une incitation d'ordre religieux que l'on trouve fréquemment dans la Bible, en particulier dans les épîtres du Nouveau Testament, ou dans des écrits de Pères apostoliques comme la Première épître de Clément. Ce terme est souvent employé par l'exégèse historico-critique, notamment par l'école de la Formgeschichte, pour désigner un passage où l'auteur cherche à affermir la foi des fidèles.
3. (Archaïsme) Variante orthographique de parénèse.
Vers la fin de cette Paræne?e?, adre??ant la parole aux Bénédictins & Bénédictines?, il leur dit : ? Vous étiez ?uels & ?eules avant l'invention de l'imprimerie?, qui écriviez le texte canonique de la ?ainte Ecriture?, les hi?toires ?acrées & ecclé?ia?tiques?, les livres des Saints?, les comments, des Peres?, les glo?es ordinaires.
(auteur incertain, Histoire Littéraire de La Congrégation de Saint?Maur, Ordre de S. Benoît, 1770)
C'e?t neanmoins avec prote?tation que je fais derechef?, que je ?oûmets à l'Egli?e , & que j'eu??e lai??e cette ju?te & nece??aire défen?e à quelqu'un que Dieu eût ?u?cité plus propre que moy?, ?i cette que?tion ne ?e fût trouvée la plus utile?, pour l'augmentation du petit volume de ma Paræne?e ?ur l'indifference : & n'eu??e écrit de cette façon?, s'il n'eu?t e?té nece??aire pour émouvoir les con?ciences de Me??ieurs les Juges?, & ?pecialement des Curez ?i mal con?eillez?, & qui ne ?çavent pas que quand ils auroient obtenu cent Arre?ts?, ils ne s'en doivent plus ?ervir , puis que la Cour a reconnu l'abus.
(Laurent Bouchel & Moette, La Bibliotheque Canonique, 1689)
Lequel Dom Martin nous a lai??é vn riche bouquet entierement ti??u des fleurs, & des me?mes mots de la Bible, à ?çauoir l'Epi?tre en forme de Paræne?e qu'il adre??a à vn Nouice Chartreux?, qui minutoit ?a retraicte d'où il e?toit venu.
(Jacques Le Vasseur & Menestrier, Annales de l'Eglise Cathedrale de Noyon, 1633)