1. Pénétration d'esprit.
J'ai rendu hommage à votre perspicacité tout à l'heure et je reconnais encore que vous avez fort bien pronostiqué en nous annonçant que le capitaine Brocq avait une maîtresse.
(Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L'Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 1019)
On comptait sans un incident, que certainement aucune perspicacité humaine ne pouvait prévoir.
(Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
2. [noun] The state of being clear-headed
3. Qualité, état de ce qui est lucide, ou de celui qui voit les choses nettement, qui conçoit clairement les questions.
Et les intellectuels ? En France comme ailleurs, tous n'ont pas, loin s'en faut, une pleine lucidité sur cette précarité galopante. Les nuages sociaux qui s'accumulent les requièrent diversement.
(Alexis Lacroix, Quand le justice sociale redevient une idée neuve, dans Marianne, n°665, du 16 janvier 2010)
Il la pénétrait bestialement, dans une hébétude sensuelle qui n'atteignait à la lucidité qu'à la minute où l'on voit, par une nuit d'été, la fusée d'un feu d'artifice fondre en un riche bouquet d'étoiles pâmées qui retombent au néant.
(Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, p. 58)
Les propos du gros garçon se mirent à charlestonner dans son cerveau où la lucidité s'insinuait souverainement.
(Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, p. 144)
4. État de bon fonctionnement du psychisme caractérisé par l'aptitude à affronter les frustrations et les conflits de la vie en société ainsi que les difficultés psychologiques, facteurs d'angoisse, sans perte de l'harmonie personnelle et de la jouissance du bien-être relationnel. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
5. (Médecine) Aptitude du psychisme à fonctionner de façon harmonieuse, agréable, efficace et à faire face avec souplesse aux situations difficiles en étant capable de retrouver son équilibre.
6. Cette liste a pour objet de recenser toutes les psychothérapies. Pour les thérapies qui sont plus spécifiquement à visée corporelle, voir Liste des médecines non conventionnelles.
7. Il n'est pas nécessaire d'être un professionnel de la santé mentale pour effectuer un defusing. Toutes personnes formées à cette pratique peut user de cette connaissance et mettre en place cette pratique.
8. American Journal of Psychotherapy est la revue scientifique de l'Association for the Advancement of Psychotherapy. Elle est diffusée quatre fois par an depuis 1939.
9. La santé mentale définit le bien-être psychique, émotionnel et cognitif ou une absence de trouble mental. Le terme est relativement récent et polysémique. La santé mentale est selon J. Sutter perçue comme « [l']aptitude du psychisme à fonctionner de façon harmonieuse, agréable, efficace et à faire face avec souplesse aux situations difficiles en étant capable de retrouver son équilibre. »
10. Capacité de discerner clairement ce qui est évident, sans en être distrait par d'autres considérations.
[?] la supériorité de la France vient de son bon sens, de la logique à laquelle sa belle langue y condamne l'esprit ; elle est la Raison du monde !
(Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Le bon sens est inné, c'est-à-dire que, dans toute personne saine, il est comme un sixième sens qui s'ajoute aux cinq autres : la vue, l'ouïe, le goût, l'odorat, le toucher, et le bon sens.
(Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
Je n'indiquerai que des mesures simples qui ont déjà été proposées ; car il s'agit moins de créer de brillantes théories que de revenir aux premières notions du bon sens.
(Maximilien de Robespierre, Sur les subsistances, séance de la Convention du 2 décembre 1792)
« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger, et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices, aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup d'avantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s'en éloignent »
(René Descartes, Discours de la méthode, La Haye, 1637)
Aussi l'injustice est-elle le défaut capital des natures féminines. Cela vient du peu de bon sens et de réflexion que nous avons signalé [?]
(Arthur Schopenhauer, « Essai sur les femmes », in Pensées & Fragments, traduction de J. Bourdeau, Félix Alcan, éditeur, 1900 (16e éd.))
11. Faculté par laquelle la plupart des hommes jugent naturellement des choses.
Les circonvolutions fallacieuses de son argumentation dépassent le sens commun.
12. La notion de sens commun se rapporte à une forme de connaissance regroupant les savoirs socialement transmis et largement diffusés dans une culture donnée : normes, valeurs, et symboliques. Constituant une certaine interprétation de la réalité, le sens commun peut conduire à des incompréhensions lorsqu'il est l'objet d'un discours partagé. Le sens commun gère les interactions entre individus au sein d'une population, par un ensemble de règles qui sont tacitement admises et qui régulent les relations pour en permettre la continuité. Le sens commun désigne donc une forme de connaissance s'acquérant généralement par la socialisation, par opposition aux savoirs formalisés, écrits, codifiés, dont font partie les sciences.