1. (En particulier) (Absolument) (Histoire) (France) Le rétablissement de la dynastie des Bourbons en France. ? voir Restauration.
Un ancien officier d'ordonnance de Napoléon, [?], et qui sous la restauration fit une haute fortune, était venu passer les beaux jours à Versailles, ?.
(Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, La Femme de trente ans)
2. Rétablissement d'une ancienne dynastie sur le trône.
Dans le fait, le retour de Richard avait détruit tout espoir de restauration de la dynastie saxonne en Angleterre ; [?].
(Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
3. Réparation ; remise en bon état ou, en informatique, remise d'un système en état d'origine.
La valorisation du patrimoine juif est un processus de grande ampleur en Catalogne où la restauration des calls (nom hébreu désignant les quartiers juifs au Moyen Âge) et la récupération des témoignages du passé, ont donné des résultats notoires.
(Danielle Rozenberg, Séfarad et ses miroirs (miroir et identité), dans Enjeux d'histoire, jeux de mémoire: les usages du passé juif, 2006, p.471)
De réels efforts ont été poursuivis par l'État pour mener à bien l'oeuvre du reboisement. C'est seulement par la restauration des anciennes forêts qu'on rendrait à ce pays sa naturelle armature ?.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
La barbacane avait été élevée très-probablement sous saint Louis, comme la plupart des adjonctions et restaurations faites au château.
(Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
4. En matière politique, une « restauration » désigne une période de l'histoire où un gouvernement d'une époque précédente est réinstauré.
5. En art, la restauration désigne les interventions et traitements servant à rétablir un état historique donné et, par là, à améliorer la lisibilité et l'intégrité esthétique d'un objet ou d'un bâtiment ou, le cas échéant, rendre son utilisation à nouveau possible. Le concept de « conservation-restauration » est désormais privilégié par rapport à celui de « restauration » pour désigner une discipline destinée à l'examen matériel des biens culturels, et à la prise de mesures, directe ou indirecte, afin de freiner leur processus d'altération et améliorer leur lisibilité. Cette terminologie s'est imposée grâce au travail des membres du Conseil international des musées (ICOM) et du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) durant la seconde moitié du XXe siècle, durant laquelle des principes méthodologiques et une terminologie commune se sont diffusés au niveau international. La distinction entre « conservation-restauration » et « restauration » permet d'éviter des raccourcis rapides, qui limiteraient le rôle de la conservation-restauration à un simple travail d'amélioration de la lisibilité d'un bien culturel (par un retrait de vernis, ou des retouches, par exemple).
6. Action de remettre en état ou de réparer, appliquée tant au domaine matériel (objets, bâtiments) qu'au domaine informatique pour revenir à une configuration initiale.
La valorisation du patrimoine juif est un processus de grande ampleur en Catalogne où la restauration des calls (nom hébreu désignant les quartiers juifs au Moyen Âge) et la récupération des témoignages du passé, ont donné des résultats notoires.
7. Rétablissement d'un ordre, d'une situation antérieure ou d'une dynastie déchue.
Mais la destruction par l'inflation du capital circulant a entravé la restauration de l'activité économique.
8. (Histoire) Rétablissement spécifique de la monarchie bourguignonne en France après les périodes révolutionnaires et napoléoniennes.
'' Un ancien officier d'ordonnance de Napoléon, [...], et qui sous la restauration fit une haute fortune, était venu passer les beaux jours à Versailles, ....
9. (Politique) Retour à un système social antérieur considéré comme idéal.
'' Une restauration n'est possible qu'aux brefs instants de lassitude quand les idées, les hommes et les faits s'accordent une trêve, quand l'essoufflement rompt l'assaut des générations montantes.
| Secteur des activités liées aux établissements permettant de prendre un repas. [...]
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1. (Architecture) Travail fait d'après un édifice antique, pour en rétablir selon la vraisemblance les parties qui n'existent plus. [...]
2. En art, la restauration désigne les interventions et traitements servant à rétablir un état historique donné et, par là, à améliorer la lisibilité et l'intégrité esthétique d'un objet ou d'un bâtiment ou, le cas échéant, rendre son utilisation à nouveau possible. Le concept de « conservation-restauration » est désormais privilégié par rapport à celui de « restauration » pour désigner une discipline destinée à l'examen matériel des biens culturels, et à la prise de mesures, directe ou indirecte, afin de freiner leur processus d'altération et améliorer leur lisibilité. Cette terminologie s'est imposée grâce au travail des membres du Conseil international des musées ( ICOM ) et du Conseil international des monuments et des sites ( ICOMOS ) durant la seconde moitié du XXe siècle, durant laquelle des principes méthodologiques et une terminologie commune se sont diffusés au niveau international. La distinction entre « conservation-restauration » et « restauration » permet d'éviter des raccourcis rapides, qui limiteraient le rôle de la conservation-restauration à un simple travail d'amélioration de la lisibilité d'un bien culturel ( par un retrait de vernis, ou des retouches, par exemple ) .
3. Le « faux historique » et le « faux artistique » sont des expressions qui ont été établies par Cesare Brandi dans sa Théorie de la restauration de 1963 qui lui permettent de dénoncer les interventions abusives qui se présentent comme des restaurations. Le « faux artistique » désigne « Toute intégration ou tout complément imitant les parties originales de l'objet d'une manière telle qu'on puisse penser qu'il n'y a pas eu de perte ». Le « faux historique » quant à lui désigne un « Etat qui résulte d'une prétendue restauration lorsqu'elle a fait disparaître l'état préexistant avec la prétention de remonter à un état antérieur » .
4. Depuis la résolution terminologique de l' ICOM-CC , lors de la XVe conférence triennale à New Delhi, en 2008, la conservation-restauration est définie comme étant : « l'ensemble des mesures et actions ayant pour objectif la sauvegarde du patrimoine culturel matériel, tout en garantissant son accessibilité aux générations présentes et futures. La conservation-restauration comprend la conservation préventive, la conservation curative et la restauration. Toutes ces mesures et actions doivent respecter la signification et les propriétés physiques des biens culturels » .
5. Le concept de « conservation-restauration » est désormais privilégié par rapport à celui de « restauration » pour désigner une discipline destinée à l'examen matériel des biens culturels, et à la prise de mesures, directe ou indirecte, afin de freiner leur processus d'altération et améliorer leur lisibilité. Cette terminologie s'est imposée grâce au travail des membres du Conseil international des musées ( ICOM ) et du Conseil international des monuments et des sites ( ICOMOS ) durant la seconde moitié du XXe siècle, durant laquelle des principes méthodologiques et une terminologie commune se sont diffusés au niveau international. La distinction entre « conservation-restauration » et « restauration » permet d'éviter des raccourcis rapides, qui limiteraient le rôle de la conservation-restauration à un simple travail d'amélioration de la lisibilité d'un bien culturel ( par un retrait de vernis, ou des retouches, par exemple ) .
6. En art, la restauration est l'ensemble des interventions et traitements réalisés sur une oeuvre ou un ouvrage d'art, dans l'objectif de le remettre en état ( que ce soit un « état de présentation » ou un « état de marche » ) . Conçue comme un acte critique, la restauration se fait dans le respect de l'ensemble des valeurs du bien culturel dans l'objectif de sa transmission aux générations futures. Pour cela, le restaurateur doit se conformer à un code d'éthique particulier, que Paul Philippot ( lors des cours internationaux de l'ICCROM qu'il a donné à Rome en 1971 ) a formulé en trois règles : stabilité, lisibilité et réversibilité .
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| (Figuré) Rétablissement. [...]
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1. (Politique) Retour à une organisation sociale du passé. [...]
2. En matière politique, une « restauration » désigne une période de l'histoire où un gouvernement d'une époque précédente est réinstauré.
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| En informatique, remise d'un système en état d'origine.
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