1. Nouveau jet que pousse une plante, un arbre par le pied, par le tronc ou par la tige.
La canne à sucre, le bananier se multiplient par rejetons.
Les rejetons d'un peuplier, d'un lilas, d'un rosier.
Pousser des rejetons.
Voilà un beau rejeton, un rejeton bien vert.
2. (Figuré) (Soutenu) (Poétique) ou (Ironique) Enfant, descendant.
Souvent les familles éprouvent le besoin de marquer néanmoins par des festivités l'existence de leur rejeton, et alors elles organisent ce que l'on appelle ici un baptême civil.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Les parents eux-mêmes prenaient fait et cause contre leurs rejetons, ne voulant point mécontenter le Granger, un homme serviable [?].
(Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Je me suis vu abandonné des chirurgiens ; moi, le rejeton d'une famille illustre, qui m'étais fié à votre amitié.
(Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
3. Pousse nouvelle émanant du pied, du tronc ou de la tige d'une plante ou d'un arbre.
Combien le vieux mythe d'Antée est plein de sens ! J'ai touché la terre et je suis un nouvel homme, et voici qu'à soixante-dix ans de nouvelles curiosités naissent dans mon âme comme on voit des rejetons s'élancer du tronc creux d'un vieux chêne.
4. (Fig.) Descendant, enfant.
Les parents eux-mêmes prenaient fait et cause contre leurs rejetons, ne voulant point mécontenter le Granger, un homme serviable [...].
5. (Fig., par analogie) Produit ou résultat dérivé.
En outre, cette « écriture » disparaît vers 1500 avant notre ère et n'a pas laissé de rejetons.