1. Affecter de pleurer, avoir un ton larmoyant, essayer de pleurer, comme les enfants qui veulent que l'on s'attendrisse et que l'on leur cède.
La mère, Rita, sosie de Greta Garbo, se gavait de chips et de massepains, se saoulait de Marie Brizard et procrastinait dans son lit. Elle pleurnichait, ruminait sa mauvaise fortune et celle de son mari, [?].
(Emmanuel Genvrin, Rock Sakay, Éditions Gallimard, 2016, chap.1)
« Ils viendront solliciter en pleurnichant des dégrèvements d'impôts », me dit un fonctionnaire [?] « et ils risquent au baccara, au chemin de fer, des fortunes tous les soirs. »
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Ça ne sert à rien de pleurnicher comme tu le fais et du moment qu'on va arranger la chose?
(Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Un nouveau silence se fit. Mme Sidonie ne pleurnichait plus.
(Émile Zola, La Curée, 1871)
2. Pousser le cri du mouton et de la chèvre.
(Proverbial) Brebis qui bêle perd sa goulée, quand on parle beaucoup à table, on perd le temps de manger.
En même temps, les moutons bêlent, les chevaux hennissent, les vaches beuglent, les pigeons roucoulent, les porcs grouinent, et les poules suivies des coqs s'envolent en caquetant.
(Marie Alexandre-Dumas, Madame Benoit, Paris, Michel Lévy, 1869, p.7)