1. (Ethnobiologie) (Foresterie) Action de reboiser.
Les premières expériences de reboisement et d'enrésinement dans le département sont timides et relativement tardives par rapport à d'autres régions françaises (Landes, Sologne, Champagne pouilleuse) ou européennes (Ardennes belges).
(Pascal Marty, Forêts et sociétés: logiques d'action des propriétaires privés et production de l'espace forestier, Publications de la Sorbonne, 2004, p.115)
L'autécologie des mélèzes est assez mal connue, tout du moins dans les zones où ils ont été et sont introduits comme essence de reboisement.
(Philippe Riou-Nivert, Le Mélèze, 2001, p. 52)
Ainsi dans les premiers temps du reboisement, beaucoup de reboiseurs ne connaissaient pas la notion d'étage de végétation, ne distinguaient pas la valeur forestière des différents sols. Ils ont eu bien des déboires [?]
(Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p. 145)
De réels efforts ont été poursuivis par l'État pour mener à bien l'oeuvre du reboisement. C'est seulement par la restauration des anciennes forêts qu'on rendrait à ce pays sa naturelle armature [?]
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
2. Action de reforester, résultat de cette action.
Google déclare également compenser tout le carbone qu'il émet en achetant ces fameux « permis d'émettre », qui financent les technologies propres et la reforestation dans les pays émergents.
(Jeff, Greenpeace : cloud computing et réchauffement du climat, pcinpact.com, 31 mars 2010)
3. [noun] Reforestation
4. (Botanique) Fait de planter des arbres en grand nombre.
Les 16 752 hectares de la zone rouge incorporés au domaine de l'État furent progressivement remis, entre 1926 et 1933, aux Eaux et forêts à fin de forestation ou de reboisement.
(Andrée Corvol, Les sources de l'histoire de l'environnement: Le XXe siècle: Volume 3, 2003)
La forestation n'est pas qu'une bonne chose pour la planète, pensez aussi à tout ceux qui ont besoin d'oxygène.
5. Le reboisement est une opération qui consiste à créer des zones boisées ou des forêts qui ont été supprimées par coupe rase ( ou « coupe à blanc » ) ou détruites par différentes causes dans le passé ( surexploitation, feu de forêt, surpâturage, guerre? ) . Parfois, il s'agit explicitement de forêts de protection. Le reboisement spontané désigne le stade terminal de la succession des différentes phases de reconquête forestière.
6. La notion de « reforestation » laisse supposer un objectif plus ambitieux du point de vue de la surface et de la qualité écologique ou paysagère que celle de reboisement. L'objectif étant alors généralement de restaurer un écosystème de type forestier, atteignant donc une superficie assez significative pour justifier le qualificatif de forêt.