1. (Marine) Petit logement généralement situé à l'arrière du pont supérieur d'un bateau et ne s'étendant pas sur toute la largeur comme la dunette.
La passerelle s'abattit comme un jouet brisé, la timonerie, la chambre des cartes, le rouf se disloquèrent, les panneaux volèrent en éclats.
Une grande et belle cange remonte à côté de nous, rouf vert, bordage avec ornement noir sur bois brut, forme dentelée, coque noire.
L'énorme rouf construit sur l'embarcation et son gréement, démontraient l'inexpérience totale que son propriétaire avait des choses de la mer, [?].
(Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
2. Un rouf (aussi nommé roufle ou roof) est une superstructure sur le pont supérieur d'un bateau ne s'étendant pas sur toute sa largeur.
3. (Architecture) Ce qui compose le toit d'une maison, d'un bâtiment.
Nulle main laborieuse ne relèvera les toitures enfoncées ; nulle flamme ne brûlera plus aux âtres désertés.
(Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Il y avait aussi, durant la saison des pluies, de vrais déluges et de grands vents qui arrachaient les toitures plates des maisons avec des arbres et des pierres.
(Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
Dans certains cas, le corps du moulin est fixe et forme une tour en maçonnerie, sur laquelle peut tourner la toiture en entraînant avec elle l'arbre et les ailes.
(Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, Charleville : E. Jolly, 1869, p.114)
4. (Belgique) Revêtement imperméable utilisé pour couvrir les toits et terrasses.