1. (Sculpture) Statue représentant un homme ou une femme allongé sur le dos.
(Figuré) ? Je me rappelle la pénombre aigre des chambres désinfectées au crésyl, les gisants de cire au milieu du linge blanc et le geste du prêtre qui ouvre les draps fétides et d'un pouce huilé trace ses croix en marmottant des orémus.
(Jean-François Coatmeur, Des croix sur la mer, Albin Michel, 1991, rééd.2005, p.138)
La basilique Saint-Denis contient les gisants de nombreux rois de France.
2. Partie du brancard d'un chariot, qui porte directement sur l'essieu.
3. Qui est couché, étendu.
On voyait que la victime avait été frappée au moment où, à genoux devant le tonneau, elle commençait à remplir une bouteille, qui lui avait échappé des mains et qui était gisante à ses côtés.
(Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
4. Un gisant est une sculpture funéraire de l'art chrétien représentant un personnage couché (par opposition à orant ou priant) généralement à plat-dos, vivant ou mort dans une attitude béate ou souriante (par opposition au transi), l'effigie étant habituellement placée sur le dessus d'un cénotaphe ou, plus rarement, d'un sarcophage.
5. Se dit d'une personne ou d'un objet qui repose en position horizontale, allongé sur une surface.
On voyait que la victime avait été frappée au moment où, à genoux devant le tonneau, elle commençait à remplir une bouteille, qui lui avait échappé des mains et qui était gisante à ses côtés.
6. (En héraldique) Qualifie un quadrupède (notamment un cerf) représenté dans une posture couchée sur le côté, les quatre pattes repliées sous le corps.
7. (Sculpture) Oeuvre représentant une personne décédée en position allongée, généralement utilisée comme ornement funéraire.
Chacun sur son oreiller, elle au fond, moi au bord, rigides comme deux gisants, elle une main sur la poitrine et l'autre sur le ventre comme Catherine de Médicis, moi les bras le long du corps comme Henri II [...]
8. (Figuré) Représentation d'une personne ou d'un objet ayant l'apparence de la mort ou du sommeil profond.
Je me rappelle la pénombre aigre des chambres désinfectées au crésyl, les gisants de cire au milieu du linge blanc et le geste du prêtre qui ouvre les draps fétides et d'un pouce huilé trace ses croix en marmottant des orémus.