1. Enlever seulement la partie superficielle d'une chose.
Cet homme laboure mal, il ne fait qu'effleurer la terre.
Le coup n'a fait que lui effleurer la peau.
2. (Tannerie) Action qui consiste à enlever, du côté de l'épiderme les parties d'une peau qui la rendent dur.
3. S'enlever un morceau de peaux. Par exemple en se rasant.
4. Raser, passer tout près, atteindre légèrement.
(Figuré) Pour continuer notre comparaison mythologique, l'amour ne l'avait pas encore effleurée de son aile.
(Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Bien protégé derrière le pare-brise, le déplacement d'air provoqué par la rotation de l'hélice m'effleurait à peine les joues.
(Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
En ce moment, les cheveux de Juliette effleurèrent les joues de Vandenesse ; elle sentit ce contact léger, elle en frissonna violemment, et lui plus encore.
(Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, La Femme de trente ans)
Alors une bouche brûlanteEffleure et rebaise à loisirCes appâs voués au plaisir,Mais qu'une volupté naissanteN'avait jamais fait tressaillir.
(Évariste Parny, La journée champêtre, 1808)
5. (En tannerie) Procédure consistant à retirer, du côté épidermique, les parties rendant une peau rigide.
6. Toucher légèrement ou frôler quelque chose ou quelqu'un en passant à proximité.
Bien protégé derrière le pare-brise, le déplacement d'air provoqué par la rotation de l'hélice m'effleurait à peine les joues.
7. Ôter avec délicatesse la couche superficielle de quelque chose.