1. État de celui qui est content, satisfait.
Il n'a jamais de vrai contentement.
Vous aurez contentement.
Je vous donnerai contentement.
Ses enfants lui donnent du contentement, lui donnent toutes sortes de contentements.
2. Action d'assouvir ou résultat de cette action.
Toutes les religions et toutes les morales ont tendu à jeter un voile sur la gesticulation fornicatoire qui est, cependant, à la base de la vie et se définit, en dernière analyse, que comme une opération d'assouvissement et de soulagement.
(Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, p. 118)
Il y a des gens qui disent : La république est morte. Eh bien! si elle est morte, que le monde, absorbé à cette heure dans l'assouvissement joyeux et brutal des intérêts matériels, détourne un moment la tête, et qu'il regarde l'exil saluer le tombeau!
(Victor Hugo, Actes et paroles - Pendant l'exil, 1852)
3. Qui apporte l'apaisement, qui rassure, qui calme.
Il siégeait, au fond, sur une banquette, et fumait un cigare. Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l'apaisante influence du cigare [?].
(Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
4. [adjective] Full of ease, restful, comfortable
5. Action d'apaiser ou résultat de cette action.
Mais il a aussi la propriété de diminuer le mouvement des vagues à la surface, ce qui explique l'apaisement des flots dans cette zone qui est une aire de repos pour les bateaux en difficulté.
(Le Petit Futé, France, 2007, p.139)
Les cycles infinis du désir cherchant la satisfaction pour goûter à l'apaisement, puis renaissant avec un autre désir, un autre cycle, sont l'essence même de la vie.
(Barbara Schasseur , La boulimie: Un suicide qui ne dit pas son nom, De Boeck Supérieur, 2008, p.98)
Une loi peut être de combat ou d?apaisement.
(Société d?éditions scientifiques (Paris, France), L?Histoire: Numéros 289 à 293, 2004)
Apaisement ! apaisement ! Hélas ! nous écoutera-t-on ?
(Victor Hugo, Actes et paroles ? Avant l'exil, chapitre Le Droit et la Loi, 1875, p. 34)
6. Période succédant à une maladie ou à un accident, aboutissant à un état identique à l'état de santé antérieur, ou aussi proche que possible de lui. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
7. Action de guérir.
La guérison de ces sortes de maux, de maladies est lente, est difficile.
Il ne pourra partir qu'après sa guérison, qu'après guérison.
Il doit sa guérison à tel médecin, à tel remède.
Guérison entière, parfaite, imparfaite.
Le Dr Aignier déclare au Congrès des monistes (Magdebourg, 6-10 septembre 1912) n'avoir constaté à Lourdes ni guérison ni amélioration véritables.
(Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L'Église de Jésus, 1926, p.200)
8. La guérison est un processus biologique par lequel les cellules du corps se régénèrent pour réduire l'espace d'une région endommagée par la nécrose. La guérison implique la suppression du tissu endommagé et le remplacement de ce tissu.
9. La guérison est l'action de guérir d'une maladie ou le retour à la santé.
10. [noun] Alternative form of tranquillization
11. Qui berce.
Quelles voix berceuses possèdent ces cloches de province qui sonnent encore le couvre-feu dans certaines petites villes ! Cette musique familière clôt doucement la journée de travail, et endort les enfants dans leur lit d'osier mieux qu'une chanson de nourrice.
(Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875, p. 1)
Air berceur, rythmes berceurs.