1. (Sociologie) Mouvement culturel néerlandais des années 1990.
2. (Par extension) Membre de cette sous-culture.
3. (Musique) Musique électronique appartenant au mouvement hardcore.
House, hard core, gabber, trip hop, trance, ambient, jungle, acid? Un vocabulaire incompréhensible pour les non-initiés. En fait autant de genres et de styles musicaux que l'on classe sous le vocable techno.
(« La techno : Objet Musical Non Identifié », L'Humanité.fr, 10 juillet 2001)
4. Le gabber est un genre de musique électronique et sous-genre du mouvement techno hardcore, lancé au début des années 1990, divisé en deux styles musicaux distincts. Le terme gabber (prononcé /'?æb?r/ en anglais, ['x?b?r] en néerlandais) est dérivé du mot yiddish chaver, qui signifie « ami » ou « frère » aux Pays-Bas ; ce terme est pour la première fois utilisé par le producteur néerlandais Paul Elstak pour désigner à la fois le genre musical et ses auditeurs et producteurs. Le style, rétrospectivement appelé early hardcore, se développe en réaction à la sur-commercialisation de la musique dance, et s'inspire fortement de la new beat de Belgique et de la house originaire de New York et Francfort-sur-le-Main. À la fin des années 1990, le genre s'ancre dans la culture néerlandaise. Les titres sont distribués par des labels majeurs, de nombreuses émissions de télévision s'y consacrent, et des festivals comme Thunderdome attirent des dizaines de milliers d'auditeurs à chaque édition.
5. Mouvement culturel néerlandais des années 1990, caractérisé par une communauté de fêtards unis autour d'une passion pour les musiques électroniques extrêmes.
Il a beau courir à toute allure, le gabber rassemble une communauté soudée de fêtards partageant l'amour des musiques extrêmes.
6. Musique électronique appartenant au mouvement hardcore, associée au mouvement culturel du gabber.
Dans les TAZ rebelles, c'est le joyeux bordel : des dj perpétuent le son vintage grâce à des reliques de vinyles conservées au frais entre deux mixes (80 % des stocks ont fondu), ils sont respectés mais beaucoup moins populaires que les data dj qui piochent dans les clouds rebelles une production mondiale où se télescopent techno bass syrienne, trap reggaeton indonésienne et gabber jamaïcaine.