1. (Histoire) (France) Ordonnance des rois de l'ancien régime, qui ne statuait que sur un seul point ou une seule matière.
Comme il avait payé son emplette avec une pièce de monnaie à l'effigie du duc Raymond de Toulouse, le doyen de Beaucaire le fit incarcérer, sous prétexte qu'il avait contrevenu à un édit royal interdisant l'emploi d'une monnaie autre que celle de Nîmes.
(Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Un édit alla jusqu'à prononcer la peine de mort contre les trafiquants.
(Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, p.119, éd. Honoré Champion, 1925)
C'est les Jésuites qui ont fait assassiner Henri IV ; c'est encore eux qui ont fait révoquer l'Édit de Nantes, à la suite de quoi tous les protestants ont été obligés de quitter la France.
(Émile Thirion, La Politique au village, p. 120, Fischbacher, 1896)
2. (Antiquité romaine) Ordonnance d'un magistrat, d'un empereur.
Un édit de Justinien.
Les édits des empereurs romains.
Édit du prince.
L'édit d'un prêteur.