1. (Par extension) Tout ce qui a un caractère obscène.
Je ne suis pas collet-monté, tant s'en faut, mais j'avoue, à ma honte, que les obscénités me déplaisent.
(Anatole Claveau, La Moralomanie, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.3)
2. Caractère de ce qui est obscène.
C'était dans une longue salle basse [?] dont les murs blanchis à la chaux étaient couverts d'inscriptions et de dessins, la plupart d'une obscénité brutale, oeuvre des clients.
(Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
3. L' obscénité est le caractère de ce qui blesse ouvertement la pudeur et le bon goût. Il peut s'agir de paroles, d'actions, d'images ou d'objets. Ce terme est fréquemment employé pour désigner ce qui porte atteinte à la pudeur dans le domaine de la sexualité, bien que ce ne soit pas son seul champ d'utilisation. Cette notion de morale varie considérablement selon les cultures et l'Histoire.
4. Qualité de ce qui est contraire à la décence, présentant un caractère sexuel explicite ou choquant.
Exactement. Avant d'être une industrie masturbatoire, la pornographie est l'art de montrer ce qui est obscène. [...]. À force de représenter l'obscénité, on la banalise et on finit par l'admettre.
5. Ce qui présente un caractère immoral ou grossier.
Je ne suis pas collet-monté, tant s'en faut, mais j'avoue, à ma honte, que les obscénités me déplaisent.