1. Soulager quelqu'un dans son affliction par des discours, par des soins, ou de quelque autre manière que ce soit.
[?] le père de Laforgue, qui s'était depuis quelque temps consolé du refus de son fils d'entrer à Polytechnique, lui parlait d'une thèse de doctorat, après l'agrégation [?]
(Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p. 52)
Mais les hommes n'échappent pas à leur destinée, et la mienne consiste à gagner deux mille francs. Je ne suis point né pour acquérir de la fortune, et je m'en consolais, jadis, en me disant que chacun, sur la terre, est payé selon ses mérites.
(Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
Mais, dès qu'il voyait qu'elle pleurait, il la prenait dans ses bras et la couvrait de baisers pour la consoler.
(Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
2. Donner, apporter de la consolation, en parlant d'une chose.
Ce qui console de la mort des amis, c'est qu'ils laissent des veuves.
(San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
Une affliction que rien ne pouvait consoler.
Ce bien le console de la perte de tous les autres.
Peu de chose suffit pour consoler un enfant.
Cet espoir me console.
3. Apaiser la peine de quelqu'un par des paroles, des attentions ou toute autre manière.
[...] le père de Laforgue, qui s'était depuis quelque temps consolé du refus de son fils d'entrer à Polytechnique, lui parlait d'une thèse de doctorat, après l'agrégation [...] - Paul Nizan - La Conspiration
4. Procurer un réconfort moral à travers une chose.
Ce qui console de la mort des amis, c'est qu'ils laissent des veuves. - San Antonio - Réflexions définitives sur l'au-delà