1. (Architecture) Petite construction en surplomb au-dessus d'une porte constituée d'une ouverture permettant de lancer des projectiles à la verticale de l'ennemi.
Mais les assiégés se sont remparés en retraite de la brèche avec de bonnes palissades et des bretèches ; si bien que les troupes ennemies n'osent risquer l'assaut.
(Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
2. Balcon en bois, placé sur la façade de certains hôtels de ville au XVe siècle.
3. Une bretèche, orthographiée aussi bretêche et appelée en ancien français bretesse ou bretesche (du bas latin brittisca, « [fortification] britannique », puis « parapet » au Xe siècle), est un petit avant-corps rectangulaire ou à pans coupés, plaqué en encorbellement sur un mur fortifié au Moyen Âge (mur de château fort, forteresse, ville, ferme, manoir ou église fortifiés), défendant par un flanquement vertical la base de la muraille (« bretèche de façade » ou « bretèche de chemin de ronde »), une ouverture dans ce mur (porte, poterne) ou un angle (« bretèche d'angle »).
4. (Architecture) Variante orthographique de bretèche.
Les matériaux différents sont concurrencés: on peut obtenir une bretêche en brique, en pierre ou en bois sans grande différence de prix.
(Actes du Colloque international Viollet-le-Duc, Paris, 1980, 1982)
5. (Architecture) Construction avancée et surélevée au-dessus d'une porte ou d'un mur d'enceinte, dotée de meurtrières pour projeter des objets ou des flèches sur l'ennemi en contrebas.
Mais les assiégés se sont remparés en retraite de la brèche avec de bonnes palissades et des bretèches ; si bien que les troupes ennemies n'osent risquer l'assaut.