1. Dosage des constituants d'un mélange gazeux par extraction et dosage des gaz présents dans un liquide. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
2. Art de mesurer les gaz.
3. Nystagmus à ressort apparaissant seulement en dehors de la position primaire quand les yeux sont en position excentrique. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
4. Gaz se trouvant à l'état de traces dans l'air. [Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine]
5. (Chimie) Élément chimique très peu réactif, appartenant au groupe 18 du tableau périodique des éléments, sous forme de gaz dans des conditions normales de température et de pression.
La question de savoir quelle place il fallait assigner aux gaz rares dans le système périodique a été résolue par Ramsay lui-même.
(Uniwersytet Marii Curie-Sk?odowskiej, Annales, 1973)
6. [noun] (chemistry) Any of the elements of group 18 of the periodic table, being monatomic and (with very limited exceptions) inert.
7. (Physique) Sorte de modèle thermodynamique qui décrit un gaz, et son comportement, dans des conditions de température et de pression.
L'indice c est là pour rappeler que la forme de l'énergie libre que l'on obtiendra rend compte de l'« analogie au gaz parfait » faite pour les matériaux caoutchoutiques.
(Vincent Honorat, Analyse thermomécanique par mesure des champs élastomères, thèse de doctorat, Université de Montpellier II, janvier 2006, p.90)
8. [noun] (physics) a hypothetical gas, whose molecules exhibit no interaction, and undergo elastic collision with each other and with the walls of the container
9. Le gaz parfait est un modèle thermodynamique décrivant le comportement des gaz réels à basse pression.
10. (Histoire) (Indénombrable) Ypérite.
[?]; il n'y a point de mélinite, ni de fulminate, ni de gaz moutarde dans la nature ; et la chimie n'est qu'un moyen d'ajouter un coup de marteau à un autre et d'en tenir l'énergie en quelque sorte suspendue. Preuve que le travail humain laisse un monstrueux excédent.
(Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, p. 211)
On n'échappe pas aux morsures de l'ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. Le signataire de ces lignes, en 1918, a vu transporter des malheureux attaqués par le gaz moutarde, alors que rien ne le laissait prévoir, plusieurs jours après un bombardement. Ils avaient eu, seulement, l'imprudence de s'asseoir dans un fossé.
(Victor Méric, La guerre qui revient : Fraiche et Gazeuse, Sirius, 1932, p. 161)