1. (Météorologie) Météores comme la pluie, la neige, ou la grêle.
En particulier, cette dernière région, au sol essentiellement calcaire, et où les précipitations annuelles n'atteignent que 55 cm., est éminemment favorable aux espèces subsarmatiques et surtout subméditerranéennes [?].
(Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 112)
Grâce à la nature du sol (tirs et hamri) et à l'abondance des précipitations, une grande partie de la zone côtière se prête admirablement à l'exploitation agricole.
(Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 219)
2. Les précipitations désignent tous les météores qui tombent dans une atmosphère et il peut s'agir de solides ou de liquides selon la composition et la température de cette dernière. Ce terme météorologique est le plus souvent au pluriel, et désigne sur la Terre les hydrométéores (cristaux de glace ou gouttelettes d'eau) qui, ayant été soumis à des processus de condensation et d'agrégation à l'intérieur des nuages, sont devenus trop lourds pour demeurer en suspension dans l'atmosphère et tombent au sol ou s'évaporent en virga avant de l'atteindre,. Par extension, le terme peut également être utilisé pour des phénomènes similaires sur d'autres planètes ou lunes ayant une atmosphère.
3. (Vieilli) (Rare) Lisière d'un bois, d'une forêt.
Dans les textes officiels, le rain des Forêts correspond aux abords des forêts royales, distance fixée à deux lieues par une ordonnance de 1551. Selon l'acception locale, il s'agit d'un versant, du bord en pente d'un pré ou d'une forêt.
(Philippe Jéhin, Les hommes contre la forêt : l'exploitation des forêts dans le Val d'Orbey au XVIIIe siècle, page 22, Nuée Bleue, 1993)
Il est hors de doute qu'à l'époque gauloise, c'est là qu'était la limite entre les Senones et les Carnutes, limite d'ailleurs naturelle, formée par le rain oriental de la vaste forêt d'Orléans.
(Jacques Soyer, 1936, cité par Jacques Henri Bauchy, Histoire de la forêt d'Orléans, 1985)
4. (Vieilli) (Régionalisme) Arbre dépouillé de ses feuilles.
On a aussi donné le nom de rain aux arbres plantés, le premier du mois de mai, devant le domicile des Magistrats et sur les fontaines publiques. Ces arbres ne sont plus connus, dans les villages, que sous le nom de Mai
(Sébastien Bottin, Mélanges sur les langues, dialectes et patois, 1831, page 130.)