1. (Architecture) Mouvement architectural axé sur une nouvelle étude des besoins fonctionnels et sur une construction laissant apparaître les infrastructures en matériaux bruts (béton, brique, etc.).
Les deux exemples précurseurs du brutalisme sont l'Unité d'habitation à Marseille (1947-1953) et la maison Jaoul en banlieue de Paris (1956).
(Marie-Josée Therrien, Au-delà des frontières : L'Architecture des ambassades canadiennes, 1930-2005, Presses Université Laval, 2005)
2. Le brutalisme désigne un style architectural issu du mouvement moderne, qui connait une grande popularité entre les années 1950 et 1970 avant de décliner peu à peu, bien que divers architectes s'inspirent encore des principes de ce courant. Il se distingue notamment par la répétition de certains éléments comme les fenêtres, ainsi que par l'absence d'ornements et le caractère « brut » du béton.
3. (Littérature) Mouvement littéraire faisant une description brutale de la réalité.
On y discernait déjà, outre les éléments du réalisme de 1857, quelques tendances naturalistes : une note brutale (le brutalisme, raillaient les ennemis de « la Rue »), le respect des sciences positives, l'antimilitarisme et les revendications sociales.
(Gaston Gille, Jules Vallès (1832-1885) : ses révoltes, sa maîtrise, son prestige, éditeur Jouve & Cie, 1941)
La brutalité dans son esprit est un mode de persuasion : le réalisme décrit, le brutalisme doit convaincre.
(André Guyaux, Baudelaire : un demi-siècle de lecture des Fleurs du mal, 1855-1905, éditeur Presses Paris Sorbonne, 2007)
4. Mouvement littéraire caractérisé par une représentation sans embellissement de la réalité, souvent dans un style direct et sans concessions.
On y discernait déjà, outre les éléments du réalisme de 1857, quelques tendances naturalistes : une note brutale (le brutalisme, raillaient les ennemis de « la Rue »), le respect des sciences positives, l'antimilitarisme et les revendications sociales.
5. (Architecture) Style architectural caractérisé par l'usage expressif de matériaux bruts, principalement le béton, et par une conception orientée vers la fonctionnalité et la mise en valeur de la structure.
Ma conception du confort exige 1 certain brutalisme nordique, qui produit des meubles solides, des aménagements fermes, des appuis ; ou j'ai tendance à faire (ou à faire faire) ?dans la dentelle?, préjugeant qu'1 installation fine sera plus élégante.