1. Qui est propre à effaroucher.
2. Action d'effaroucher, d'effrayer.
L'effarouchement des pigeons ou des étourneaux par la fauconnerie est un moyen de lutter contre les nuisances provoquées par ces oiseaux.
3. (Familier) Peur.
C'était pas permis de vous faire droguer ainsi, quand on avait une frousse pareille !
(Paul Adam, Chair molle, 1885)
Ne cède pas à la frousse, me réconforte Tacherot, c'est un mauvais moment à passer.
(Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, p. 228)
Je ne vis plus, j'ai tout le temps la frousse d'être pincée.
(Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L'Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 1001)
4. (Populaire) Peur.
J'ai eu une de ces pétoches dans le noir.
Tu m'as flanqué la pétoche avec tes cris.
5. Trouble véhément causé par la menace d'un mal véritable ou l'idée d'un mal imaginaire.
Les frayeurs de la mort.
Il fut saisi de frayeur.
Trembler de frayeur.
Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu'ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : [?].
(Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Il est dans des frayeurs continuelles.
La frayeur lui troubla l'esprit.
Je ne suis pas encore bien revenu, bien remis de la frayeur que j'ai eue.
6. Se dit de ce qui a la capacité de provoquer une réaction de crainte ou d'inquiétude chez autrui.