1. Actions, paroles qui manquent de hardiesse.
La timidité de ses conseils devint funeste.
On blâma la timidité de sa conduite.
2. Caractère de celui qui est timide.
M'est avis que ces apparences exprimaient tout simplement une grande timidité qui, jointe, comme il advient, à de la naïveté, composait un être de gaucherie.
(Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
Il sentait couler dans ses veines toute la sanie des rêves impuissants, des appétences infécondes, et sur son échine s'appesantissait le fardeau de la résignation et de la timidité.
(Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, p. 27)
3. Chez l'humain, la timidité désigne une forte réserve, un repli sur soi voire un sentiment d'insécurité que certaines personnes expérimentent lorsqu'elles se trouvent au contact de leurs semblables ou qu'elles parlent à d'autres personnes. Lorsque la timidité devient une angoisse quotidienne au point de modifier la personnalité de la personne, elle devient ce qu'on appelle une timidité maladive.
4. Attribut d'une personne qui manifeste une réserve, une gêne ou un manque de confiance en soi en présence d'autrui.
(Figuré) - Enfin, à l'image des oiseaux des îles Falkland, décrits par Darwin en 1835, les limules manquent de timidité. En effet, ils ne craignent pas l'homme et ne sont aucunement intimidés par sa présence. Se pencher sur un limule est aussi une expérience un peu troublante... Souvent, l'invertébré se positionne pour mieux percevoir l'étranger. Dès lors, on ne sait plus très bien qui étudie qui. - (Martin Daigneault, Limules: une histoire naturelle, Institut océanographique, 2005, page 51)
5. Manque d'assurance ou de hardiesse dans l'expression de soi ou dans la conduite.
Il sentait aussi l'approche d'une conversation d'un ordre trop élevé, dans laquelle la timidité de son esprit l'empêchait de se hasarder.